«Personne ne me soumet !» : deux Femen perturbent le salon de la femme musulmane

Deux Femen ont fait irruption au salon musulman de Pontoise samedi.

Deux militantes du mouvement féministe Femen ont perturbé samedi soir un salon consacré à la femme musulmane à Pontoise.

Deux militantes du mouvement féministe Femen ont perturbé samedi soir un salon consacré à la femme musulmane à Pontoise (Val-d’Oise). Peu avant la fermeture du salon, vers 20H30, «deux Femen sont montées sur la scène, habillées de djellabas qu’elles ont enlevées avant d’être prises en charge par le service de sécurité du salon et remises à la police», a indiqué à l’AFP une source policière.

«Nos djihadistes topless sont apparues à la tribune devant Nader Abou Anas et Mehdi Kebir, les disciples misogynes d’Allah, pour crier haut et fort "Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète!"» peut-on lire sur la page Facebook de Femen France, qui précise que les deux activistes sont «issues de familles musulmanes». Le site Buzzfeed France affirme avoir constaté sur place que «l’une des Femen a été rouée de coups par un homme».

Les deux femmes ont été «entendues samedi soir» et «nous allons poursuivre l’enquête et les auditions pour savoir ce qui s’est passé», a indiqué le parquet de Pontoise, précisant que leur garde à vue avait été «levée dans la nuit» et que les organisateurs du salon avaient annoncé leur intention de déposer plainte.

La femmophobie est illégale. Le sexisme est un racisme. L’esclavage moderne est un crime. @Femen_France #femen pic.twitter.com/nyh1cyGTy3

— inna shevchenko (@femeninna) 13 Septembre 2015

D’après une vidéo postée sur twitter, les deux militantes, vêtues d’une abaya noire, ont fait irruption à la tribune où parlaient deux hommes en qamis blanc, dans le cadre de la troisième édition de ce «salon au féminin» qui se tient samedi et dimanche au parc des expositions de Pontoise, au nord de Paris.

Les «deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme», quand les deux militantes âgées de 25 et 31 ans, sont montées sur la scène, a raconté à l’AFP, (...)

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