Perdre son emploi à l’étranger, et après ?
Se retrouver sans travail du jour au lendemain, cela peut malheureusement arriver, que l’on soit en France ou à l’étranger. Mais dans le cas d’un projet d’expatriation, le choc est parfois encore plus violent à encaisser. Voici ce que vous devez savoir si cela vous arrive.
Comment se relever ?
Raisons économiques, raisons personnelles, désaccord avec votre employeur… Quelle que soit la raison, rebondir dans un pays qui n’est pas son pays d’origine n’est pas toujours facile. Si la perte de votre emploi ne remet pas entièrement en cause votre expatriation et que vous décidez de rester à l’étranger, voici vos solutions :
Si vous êtes dans un pays de l’Union européenne, vous devriez avoir droit au chômage dans votre pays de résidence, en fonction du système local : celui-ci dépend du pays, du temps de travail dans celui-ci… Renseignez-vous sur les conditions propres à votre pays d’expatriation, mais cela peut déjà vous aider le temps de trouver autre chose.
Si vous restez en bons termes avec votre ancien employeur, pourquoi ne pas lui demander s’il connaît un poste similaire au vôtre et libre ? Ou une entreprise qui recrute ?
Sinon, vous pouvez consulter une précédente Lettre des expats pour trouver un emploi à l’étranger.
Et si on rentrait en France ?
Si, après cette expérience, vous décidez de rentrer en France, il y a plusieurs choses à savoir :
Vous étiez dans un pays de l’UE : d’après Your Europe, site officiel de l’Union européenne, pour toucher vos droits au chômage à votre retour, il faudra demander le formulaire U1 dans votre pays d’expatriation pour ensuite le transmettre à Pôle emploi. Si vous aviez déjà commencé à être indemnisé par le système local de votre pays d’expatriation, vous pouvez transférer vos droits à Pôle emploi avec le formulaire U2.
Vous étiez dans un pays hors UE : si vous aviez adhéré à Pôle emploi tout en travaillant à l’étranger, vous avez douze mois après votre retour en France pour faire valoir vos droits, selon April international. Si vous n’adhériez pas, vous dépendez alors du système local.
Attention à votre couverture sociale : si votre assurance santé était financée par votre employeur, celle-ci peut s’arrêter brusquement lors de votre perte d’emploi. C’est pourquoi April international conseille de souscrire à une assurance santé internationale de son côté.
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