"Je pense tout le temps à lui": portrait d'Almog Meir, otage du Hamas depuis les attaques du 7 octobre

De premières libérations repoussées. Malgré un accord trouvé entre Israël et le Hamas, qui inclut une trêve de quatre jours et un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens, les proches des détenus à Gaza vont encore devoir patienter. Comme l'ont annoncé plusieurs responsables israéliens et palestiniens, cette trêve devrait finalement entrer en vigueur à partir de vendredi.

L'accord a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.

"C’était très dur pour moi"

Comme de nombreux jeunes, Almog Meir, 21 ans, se trouvait au festival Supernova lorsque l'attaque du Hamas a débuté le 7 octobre. Comme le raconte The Times Of Israël, le jeune homme a alors tenté de prendre la fuite en voiture avec un ami avant d'être rattrapé par plusieurs terroristes. "Ils tirent, ils tirent", a-t-il simplement eu le temps de dire à sa mère, lors d'un bref appel téléphonique.

"C’est un garçon qui a été à une fête et qui s’est retrouvé kidnappé par le Hamas", dit Aviram Meir, son oncle, auprès de BFMTV.

C'est le 12 octobre que ses proches prennent connaissance d'une vidéo, supposément tournée dans la bande de Gaza, montrant un jeune homme visiblement apeuré rapidement identifié comme était Almog. "Quand j’ai vu la vidéo, j’ai vu son visage, il se cachait un peu, il avait l’air effrayé, tétanisé. C’était très dur pour moi de le voir comme ça", confie sa mère, Orit Meir, encore auprès de BFMTV. Depuis, sa famille n'a plus aucun signe de vie.

"Ma vie n’est plus la même, je pense tout le temps à lui, où il est couché, s'il mange".

Comme l'indique de nouveau The Times of Israël, Almog venait de terminer son service militaire trois mois auparavant et se destinait à une carrière dans le secteur de la high-tech. La veille de son enlèvement, il se trouvait au domicile de ses grands-parents où il a aidé sa grand-mère à doucher son grand-père, qui venait de subir une opération du dos.

Depuis l'enlèvement de son fils, et comme c'est le cas pour de nombreuses familles, Orit Meir fait pression auprès du gouvernement de Benjamin Netanyahu, de plus en plus discuté, afin de faire revenir les otages. "Toutes les personnes enlevées doivent rentrer chez elles, debout, sur une civière ou dans un cercueil", a-t-elle dit dans une lettre adressée au Premier ministre.

Article original publié sur BFMTV.com