Pelé, “roi immortel du football”, est mort

“Pelé, roi immortel du football, est mort à 82 ans”, titre le quotidien O Globo. De son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, le triple vainqueur de la Coupe du monde, qui luttait depuis des mois contre un cancer du côlon, est décédé jeudi 29 décembre, a annoncé sa fille, Kely Nascimento, sur Instagram.

De sa naissance dans la ville de Três Corações, dans l’État du Minas Gerais, le 23 octobre 1940 à sa mort à São Paulo, Pelé “a fait beaucoup pour gagner cette aura d’immortalité”, souligne le quotidien carioca. O Globo évoque la trajectoire vertigineuse “de ce Brésilien qui a brillé aux quatre coins de la planète, devenant champion du monde avec le Brésil en Suède [1958], au Chili [1962] et au Mexique [1970]”. Entre 1956 e 1977, il a jalonné son incroyable carrière de quelque 1 283 buts.

“Edson Arantes do Nascimento était un homme comme les autres, avec des qualités et des défauts”, écrit Folha de S. Paulo. “Mais le monde, et la presse française en particulier, l’a toujours considéré comme roi : le roi Pelé.”

Il a aidé le Brésil “à se découvrir lui-même”

“Jamais auparavant sur cette planète une seule personne n’avait rassemblé comme lui toutes les bases du football, qui n’est pas par hasard le sport le plus populaire de tous”, poursuit le quotidien de São Paulo :

“Pelé frappait magnifiquement des deux pieds, jouait de la tête en gardant les yeux ouverts, marquait des buts comme personne, faisait des passes qui surprenaient même ses coéquipiers, contrôlait le ballon de la poitrine comme s’il cajolait un bébé sur ses genoux, et était même un bon gardien de but.”

Ce que Pelé a fait pendant les Coupes du monde auxquelles il a participé l’a transformé “en un personnage fondamental de la construction du Brésil moderne au XXe siècle”, souligne O Globo. “Pelé n’a pas seulement popularisé le football, mais aussi le Brésil. Il a aidé le pays à se découvrir lui-même.”

Brésilien “le plus connu des 522 ans d’histoire du pays”, Pelé était “l’un des noms les plus connus de l’histoire de l’humanité, un rival dans ce domaine de Jésus ou de marques comme Coca-Cola et les Beatles”, ajoute la Folha de S. Paulo.

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