Peinture : Eléonore de Tolède et Marie-Antoinette, deux portraits à la gloire des têtes couronnées

Huile sur bois, 59 × 46 cm, Galerie nationale de Prague (Rép. tchèque). Admirez l’éclat et la finesse du satin, les broderies de fil d’or et la légèreté des perles. Ce portrait a de quoi promouvoir les savoir-faire et l’artisanat florentin auprès des cours européennes.

Après des années sombres et l’exil, les Médicis règnent à Florence de nouveau en maîtres. Le commerce est florissant. Les artistes ont la cote. La paix règne. A la cour du duc Cosme Ier, qui dirige la cité, les élites se font représenter. L’art du portrait se renouvelle dans un genre, qui va se répandre dans toute l’Europe : le portrait de cour. Son premier représentant est Agnolo Cosimo, dit Bronzino (1503-1572), fils de boucher devenu peintre officiel des Médicis. C’est la fin des princes austères en armure ! Place aux signes extérieurs de richesse.

Ici, c’est Éléonore de Tolède une princesse espagnole, que Cosme Ier de Médicis a épousée en grande pompe en 1539. Grâce à elle, il a scellé une alliance avec Charles Quint, l’empereur des Habsbourg, le souverain le plus puissant d’Europe, et a pu reconquérir le pouvoir à Florence. Car Eléonore n’est pas n’importe qui : elle est la fille du richissime vice-roi de Naples, Pierre Alvarez de Tolède, qui s’avère être le lieutenant de Charles Quint… On doit à la jeune princesse d’avoir introduit à Florence le raffinement de la cour d’Espagne et développé la collection de peintures des Médicis réunie dans la célèbre Galerie des Offices.

Ce tableau a pour objectif de présenter (...)

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