Pays-Bas, David Copperfield, Afrique du Sud, Hong Kong : les informations de la nuit

Pays-Bas : Geert Wilders annonce un accord pour un gouvernement de coalition. Le leader d’extrême droite à la tête du Parti pour la liberté (PVV) a annoncé mercredi que sa formation s’était entendue avec le parti pro agriculteurs BBB, le parti libéral VVD et le nouveau parti anticorruption NSC pour gouverner. On ignore encore qui sera le Premier ministre qui dirigera la coalition de droite et remplacera Mark Rutte, candidat au poste de secrétaire général de l’Otan. Wilders, a renoncé au poste en mars, certains soulignant un malaise que pourrait susciter le politicien islamophobe et anti-UE en tant que représentant des Pays-Bas. Les quatre formations doivent aussi discuter de l’accord avec leurs groupes de députés pour un aval définitif. Une fois le gouvernement formé “se posera, alors, la question de la longévité d’un exécutif dont la cohésion n’est pas la première qualité”, analyse La Libre Belgique. Le VVD et le NSC seront montés à reculons dans cette majorité. Le plus grand parti, le PVV n’a pas d’expérience du pouvoir, le BBB non plus. Et si Geert Wilders a fait beaucoup de concessions pour que cette coalition puisse voir le jour, la solidité de son très neuf sens du compromis reste à démontrer”, conclut le quotidien belge.

David Copperfield accusé de violences sexuelles par seize femmes. Trois d’entre elles assurent que le célèbre magicien les a droguées avant d’avoir des relations sexuelles, auxquelles elles estiment ne pas avoir pu consentir, révèle mercredi le Guardian. Plus de la moitié des femmes qui accusent le prestidigitateur étaient mineures au moment des faits qu’elles dénoncent, précise le quotidien britannique. Le journal affirme avoir parlé à plus de 100 personnes et avoir consulté des dossiers de police et de justice au cours de son enquête, qui porte sur une période allant de la fin des années 1980 à 2014. Les avocats de David Copperfield, 67 ans, ont indiqué au journal que leur client démentait toute infraction.

Afrique du Sud : promulgation d’une loi instaurant une couverture santé universelle. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a signé mercredi un texte garantissant aux quelque 62 millions de Sud-Africains le même accès aux soins à des tarifs abordables fixés par l’État, grâce notamment à la création d’un fonds financé par les impôts et des cotisations. En Afrique du Sud, l’un des pays les plus inégalitaires de la planète, les hôpitaux publics sont souvent surpeuplés et en manque de moyens ou de personnels. Les plus privilégiés se tournent vers le secteur privé. L’adoption de cette couverture santé baptisée NHI, restée à l’état d’élaboration pendant une douzaine d’années, intervient deux semaines avant des élections cruciales. L’opposition s’était farouchement opposée au texte, craignant que “la promesse d’offrir tout à tout le monde” ne provoque l’effondrement d’un système déjà surchargé et un exode massif des professionnels de santé. Plusieurs syndicats et organisations du secteur “ont fait savoir qu’ils comptaient se tourner vers la justice pour contester la loi”, rapporte le Daily Maverick.

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