Patrick Chesnais : "Avec HPI, on est loin des téléfilms plan-plan auxquels la télévision nous avait habitués"
Etiez-vous heureux d’avoir été rappelé pour cette troisième saison ?
Patrick Chesnais : Oui, car je trouve les scénarios iconoclastes, voire gonflés ! On est loin des téléfilms plan-plan auxquels la télévision nous avait habitués à une époque. Que ce soit dans sa façon de filmer ou avec ses personnages, la série est audacieuse, drôle, personnelle. Le mélange de la comédie et du polar fonctionne également très bien. Habituellement, il y en a toujours un qui prend le pas sur l’autre. Là, c’est parfaitement équilibré, ce qui est un tour de force.
Ces derniers épisodes ne redorent pas l’image de votre personnage, Serge… Loin de là !
Serge est un mauvais garçon, un embrouilleur qui fait des petits coups minables. Mais mon expérience me dit que les types comme lui, qui paraissent antipathiques au premier abord, finissent toujours par exploser de sympathie, montrant tout leur coeur et leur générosité. J’ai l’habitude de ce genre de personnage, c’est mon fonds de commerce.
Ses mauvais plans vont-ils mettre en danger Morgane (Audrey Fleurot) et ses enfants ?
Effectivement, ça fait partie des ingrédients qui vont alimenter la fin de la saison. Son comportement de grand enfant va mettre à mal sa famille.
Pensez-vous que Serge et Morgane parviendront à avoir une relation sereine un jour ?
Quand ce sera le cas, il n’y aura plus d’histoire à raconter ! Pour intéresser le public, on ne parle pas des trains qui arrivent à l’heure. On a toujours besoin d’enjeux et de conflits pour créer de la dramatisation.
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