Patrick Bernasconi, nouveau président d'un Conseil économique, social et environnemental décrié

Patrick Bernasconi, en 2014.

L'ex-dirigeant du Medef, a été élu mardi dès le premier tour. Il hérite d'une institution qui traîne de nombreuses casserole et que son prédécesseur, Jean-Paul Delevoy, avait tenté en vain de réformer.

Il s’est donné pour mission «la réhabilitation du Cese au sein de la société française». Et la tâche de Patrick Bernasconi, ex-dirigeant du Medef, et nouveau président du Conseil économique, social et environnemental, élu au premier tour, avec 131 voix sur les 224 exprimées, sera grande, tant l’institution est décriée. Les 233 représentants sociaux, conseilliers de l’institution – dont une large part a été renouvelée le 15 novembre, étaient invités mardi à élire à bulletin secret leur nouveau président. Trois candidats étaient en lice : Jean-Paul Delevoye, le président sortant (63 voix), qui ne comptait que FO dans ses soutiens, le syndicaliste Gérard Aschieri, appuyé par la CGT, la FSU et Solidaires (30 voix) et Patrick Bernasconi, non seulement soutenu par la quasi totalité des organisatiosn patronales, mais aussi, plus étonnant, par quatre syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa) et des associations. Une petite révolution pour cette assemblée consultative, «voix» de la société civile et conseil du gouvernement, qui, en 2010, avait choisi Jean-Paul Delevoye sans vagues. Nommé au titre des personnalités qualifiées choisies par le gouvernement (l'un des 18 groupes qui composent le Cese), il était alors le seul candidat, après le désistement de son concurrent.

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