Se passer du plastique : cinq matériaux prometteurs

S’ils sont réalisés à partir de sources renouvelables et que leur bilan carbone est ainsi moins élevé, il faut tout de même garder à l'esprit qu'ils contiennent souvent, pour améliorer leurs propriétés, des additifs parfois nocifs et d’autres ingrédients tenus secrets. De plus, leur capacité biodégradable n'est pas forcément supérieure à celle des plastiques à base de pétrole.

Ce résidu fibreux de la canne à sucre est composé principalement de cellulose. Les usines de production de sucre et de rhum l’utilisent depuis longtemps pour produire leur propre électricité par incinération. Mais la cellulose pouvant aussi être transformée en polymères assez semblables aux polymères pétrosourcés, elle est aujourd’hui devenue le principal concurrent du plastique dans l’industrie alimentaire, notamment pour les emballages jetables.

La société américaine Ecovative Design développe depuis 2007 un matériau biodégradable à base de déchets agricoles (houblon, bois, maïs, chanvre…) et de mycélium, le système racinaire du champignon. Quatorze jours sont nécessaires pour que cette partie végétative colonise les fibres naturelles, et que le produit ainsi obtenu soit moulé et cuit. Le matériau, qui présenterait les mêmes performances que le polystyrène pour un coût comparable, est déjà utilisé pour une multitude de produits (emballages, applicateurs pour le maquillage…).

Ces plantes, qui peuvent croître de un mètre par jour, sont cultivées sans besoin d’eau douce ou sont récupérées sur les plages lorsqu’elles (...)

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