Comment passer un Noël en toute sécurité? Quatre experts du Covid-19 racontent comment ils vont faire

Comme d’autres responsables politiques à travers le monde en cette fin 2020, Jean Castex s’invite à la table du réveillon. Jeudi, le Premier ministre a appelé les Français à "limiter" le nombre des convives à Noël et au Nouvel An. Impossible, selon lui, de les fêter "comme les années précédentes" : "Ces moments de rassemblements festifs et amicaux [...] sont particulièrement risqués." En clair, lors d’un bon repas ou d’une soirée, on se passe les plats sans gel hydroalcoolique, on tombe les masques et on oublie la distance physique, ce qui nous rend vulnérables aux postillons et autres aérosols contaminés par le virus. À l’heure où l’organisation des agapes vire au casse-tête, le JDD a demandé à plusieurs personnalités en pointe dans la gestion ou l’analyse de l’épidémie comment elles-mêmes imaginaient ce Noël pas comme les autres. Toutes ont répondu en chœur : "Soyons prudents!"

Catherine Hill, épidémiologiste : "Ma fille veut faire la fête dans le jardin"

"D’habitude, nous nous retrouvons tous dans la maison de ma mère. Nos enfants adultes viennent avec leurs propres enfants ; c’est une grande tablée joyeuse d’une trentaine de personnes. Mais cette année, il y aura scission des générations. Pas question d’être aussi nombreux alors que le virus circule partout. Mes petits-enfants et petits-neveux vont en classe, ils peuvent être asymptomatiques et contaminer toute la tribu. Nous devons protéger notre mère de 96 ans, qui mourrait si elle attrapait le Covid. Alors, ces jours-...


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