Que se passe-t-il dans le cerveau quand on tombe amoureux ?

Romantiques s’abstenir ! Depuis quelques années, les neurosciences s’intéressent de près aux mécanismes de l’amour. Ceux qui pensaient qu’il s’agissait d’une affaire de cour et de magie risquent fort d’être déçus. Ces recherches, menées grâce à l’imagerie, montrent que l’état amoureux dépend surtout d’une chimie complexe contrôlée par… le cerveau !

Une équipe de l’université de Syracuse a ainsi analysé 6 études (Journal of Sexual Medicine, 2010). Conclusion : lorsqu’on tombe amoureux, pas moins de 12 aires du cerveau travaillent de concert pour produire des hormones comme la dopamine, l’ocytocine, l’adrénaline ou la vasopressine qui nous rendent euphoriques. Chaque étape – la séduction, la passion, l’attachement… – met en jeu des circuits complexes. Quand une personne nous plaît, notre hypothalamus sécrète de la testostérone, qui attise le désir, et entraîne la libération de dopamine, neuromédiateur du plaisir et de la récompense. Au premier rapport sexuel, la lulibérine prend le relais. « Contrairement à la testostérone, elle a besoin de stimuli pour être fabriquée », précise le Pr Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital universitaire Paul-Brousse (Villejuif). « C’est elle qui va nous donner envie de continuer le rapport jusqu’à l’orgasme. » Quand il est atteint, notre cerveau est baigné d’endorphines, responsables de l’état de béatitude et de somnolence après l’amour, mais aussi d’ocytocine, à l’origine de l’attachement. « Plus on fait (...)

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