Le Pass Rail sera finalement prêt pour cet été, annonce le ministre des Transports Patrice Vergriete

« Toutes les régions » sont finalement d’accord pour mettre en place dès cet été ce pass à 49 euros destiné aux moins de 27 ans.

Le Pass Rail sera finalement prêt pour cet été. (photo d’illustration)
PHILIPPE HUGUEN / AFP Le Pass Rail sera finalement prêt pour cet été. (photo d’illustration)

SNCF - C’est un revirement de situation express qui va ravir les jeunes de moins de 27 ans. « Toutes les régions » françaises sont finalement d’accord pour mettre en place pendant cet été un Pass Rail réservé à ceux-ci.

« La situation vient de se décanter à l’instant », a annoncé dans la soirée ce mercredi 3 avril à l’AFP le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete. Celui-ci avait déploré en début de journée que trois présidents de région n’aient pas donné leur feu vert à ce forfait à 49 euros permettant de voyager partout en France dans les trains régionaux et Intercités en juillet et août.

Se déclarant « ravi » de cette issue, qui va permettre de concrétiser une promesse d’Emmanuel Macron, Patrice Vergriete a remercié la présidente de l’Occitanie et de Régions de France, Carole Delga, qui a « remobilisé les présidents de région » sur ce dossier, ainsi que ces derniers.

700 000 jeunes concernés

« Ça fait 700 000 jeunes qui vont pouvoir bénéficier pour cet été et pour 49 euros de l’accès libre aux Intercités et aux TER, c’est une belle nouvelle pour la jeunesse », a ajouté le ministre.

Cette expérimentation n’est toutefois qu’un « premier pas », le gouvernement s’étant engagé à ce que le dispositif, initialement inspiré d’une mesure appliquée en Allemagne, puisse être également appliqué en Île-de-France dès 2025, selon lui.

L’État prendra en charge « 80 % du coût total, les régions prennent 20 % », a rappelé Patrice Vergriete, alors que dans une première mouture du projet, la répartition s’établissait à 50-50.

À voir également sur Le HuffPost :

  

Pourquoi les Ouigo de la SNCF sont dans le viseur du gouvernement espagnol de Pedro Sánchez

Face aux prix du train qui grimpent, le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, se défend