On a passé à la loupe le style Rachida Dati

On se souvient de son goût pour la fluidité des robes du soir de Dior. Une affection constante pour la griffe, peut-être un rien exclusive quand on a, comme ministre de la Culture, la tutelle du secteur. Rachida Dati pourrait créer la surprise en s'affirmant davantage encore en Saint Laurent et en Celine.

On pressent qu'en fine politique elle saura utiliser ce ressort institutionnel : la mode est plus que jamais un soft power essentiel. Petite revue de détail.

Un teint très lisse

Si elle a toujours nié avoir eu recours à la chirurgie esthétique, son visage lisse, très lisse, sert, à son corps défendant, d'argument publicitaire à nombre de cliniques esthétiques tunisiennes, proposant injections de toxine botulique ou d'acide hyaluronique, lifting cervico-facial et rhinoplastie…

Époque bling

En décembre 2007, elle pose en Dior en couverture de Paris Match. La cover de trop ? En animal politique, elle renversa la donne. À Patrick Cohen l'interrogeant sur cette fameuse robe rose et ses collants résille, elle cloua le bec misogyne : « Monsieur Cohen, j'ai le droit de porter les collants que je veux. » Et à une journaliste lui disant : « C'est du Dior ? Vous n'avez pas l'impression de trahir votre condition en portant cela ? », elle répondit : « Ce qui vous gêne, c'est que, maintenant, ceux que vous considérez comme vos domestiques sont vos voisins et s'approvisionnent chez vos fournisseurs. » Ou comment répliquer par l'attaque au mépris social.

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