A Paris, le "plan crack" peine à convaincre

Banaliser le concept de salle de consommation à moindre risque pour faciliter son acceptation par les riverains? La Ville de Paris souhaiterait en tout cas en créer plusieurs dans le cadre du plan crack, élaboré avec la Préfecture de Paris et de région, l'Agence Régionale de Santé (ARS), la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) et les associations. "Cela répond à un besoin essentiel - toucher les usagers les plus en déshérence - et permettrait de ne pas focaliser sur un lieu", explique Anne Souyris, l'adjointe à la mairie en charge de la santé publique et de la réduction des risques notamment, qui souhaite "un maillage territorial" dans le nord-est de la capitale avec "des petits espaces plutôt que de grosses structures" et un espace mobile : un camion équipé pour aller à la rencontre des plus isolés.

Quatre ans après l'ouverture d'une première salle de consommation à moindre risque, adossée à l'hôpital Lariboisière (10e), une deuxième pourrait ouvrir Porte de La Chapelle (18e) où un espace de repos accueille quotidiennement, depuis décembre, quarante à soixante fumeurs de crack ; "l'un des containers a été prévu pour", rappelle Léon Gomberoff, directeur d'activités à l'association Aurore. "Il faudrait aussi des espaces de repos et de consommation dans les Centres d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD), reprend Anne Souyris.

Un nouvel espace prévu dans le 10e

Pour l'insta...


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