Paris : la mort d'un autre homme le prive de sa retraite, l'explication est lunaire

Alain Saada, un Parisien de 79 ans, est victime d'une situation kafkaïenne. Depuis huit mois, il ne perçoit plus sa retraite de 2 500 euros mensuels. La raison ? Son dossier a été inversé avec celui d'un homonyme décédé, entraînant une suspension de ses versements. L'histoire commence en août 2023 lorsque la femme d'Alain reçoit un courrier de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) adressé à "Mme veuve Saada". Choquée, elle déchire la lettre. Mais la Cnav ne s'arrête pas là et suspend la pension d'Alain, comme l'explique Le Parisien. La raison de cette erreur ? Alain Saada a un homonyme parfait, né en Tunisie le même mois et la même année que lui, en mai 1944. Sauf que ce dernier est décédé en août 2023. "Mon père a deux autres prénoms, Roger et Joseph, et je suis le seul à les avoir", peste Alain,"Et le numéro de Sécurité sociale, il est unique".

Une situation financière de plus en plus critique

Malgré les démarches entreprises par la famille, la situation n'a toujours pas été réglée. La Cnav a bien reconnu "un mélange de comptes", mais n'a, pour l'heure, apporté aucune solution concrète. Alain se retrouve ainsi dans une situation financière critique, avec des dettes qui s'accumulent. Pour subvenir à leurs besoins, le couple a dû vendre des bijoux et des meubles, demander de l'aide à des amis et leur fils leur verse 1 500 à 2 000 euros par mois. Alain a même été contraint de vendre sa voiture et de payer deux mois (...)

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