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Paris : un homme en garde à vue après la mort de son ex-compagne possiblement empoisonnée au mercure

L'enquête est confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. - AFP
L'enquête est confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. - AFP

Une femme de 46 ans est morte au milieu du mois de janvier à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Les analyses sanguines ont montré un taux exceptionnellement élevées de mercure. Une enquête a été ouverte pour empoisonnement.

Un homme de 50 ans est en garde à vue depuis ce mardi dans les locaux de la police judiciaire de Paris dans le cadre d'une enquête criminelle sur la mort de son ex-compagne, décédée la semaine dernière à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, a appris BFMTV.com de source judiciaire confirmant les informations du Parisien. Les enquêteurs soupçonne un empoisonnement de cette femme au mercure.

Une information judiciaire a été ouverte le 18 janvier dernier des chefs "d'empoisonnement avec préméditation" à la suite d'un signalement de l'hôpital situé dans le XIIIe arrondissement de Paris. La patiente, une femme de 46 ans, y est hospitalisée depuis le mois d'octobre. Malgré les traitements, son état de santé ne s'améliore pas, les médecins n'arrivant pas à trouver l'origine de son mal.

Un taux de mercure anormalement élevé

Une analyse toxicologique est réalisée: la patiente présente un taux anormalement élevé de mercure. L'état de santé de la quadragénaire est irréversible et elle va finir par succomber à ses symptômes. L'enquête doit déterminer comment cette femme a pu être exposée au mercure. L'enquête s'oriente vers une possible implication de l'ancien compagnon, sur fond de rupture compliquée.

La perquisition du domicile de la victime, qu'elle partageait avec les deux enfants du couple, et son ancien compagnon avant leur séparation, a permis de découvrir, selon Le Parisien, un chat mort et des flacons de produit portant la mention "Méthylmercure". Le suspect devrait être déféré dans la journée en vue d'une possible mise en examen.

Article original publié sur BFMTV.com

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