Paris : le Gouvernement ne «validera pas» la baisse de vitesse à 50 km/h sur le périphérique, la mairie répond

«Je pense que ce n'est pas une bonne idée à court terme». Interviewé sur Franceinfo sur la volonté d'Anne Hidalgo d'abaisser la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien, le ministre des Transports, Clément Beaune, s'est une nouvelle fois opposé à l'édile. Ainsi, l'Etat ne «validera pas» fin 2024 cette limitation de vitesse, a-t-il précisé. «A la fin de l'année 2024, nous ne prendrons pas la décision, nous ne validerons pas la décision» de limiter la vitesse à 50 km/h, a-t-il détaillé. Le match continue donc entre le Gouvernement et la maire de la capitale. Quelques heures après cette sortie, le premier adjoint (EELV) à la maire de Paris, David Belliard, s'est offusqué et a assuré que la municipalité «baissera la vitesse » sur le périphérique, précise Le Parisien.

La mairie de Paris avait expliqué fin novembre sa volonté de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques de l'été 2024, en plus de réserver une des voies au covoiturage - une révolution censée protéger l'environnement mais qui suscite, depuis, une vive polémique politique. Le périphérique, un des principaux axes urbains d'Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur. Cette nouvelle limitation de vitesse vise à fluidifier le trafic sur cet axe très embouteillé, en encourageant les Franciliens à éviter l'«autosolisme» et à emprunter les transports en commun.

Cette mesure a surtout pour (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Renault rêve de conquête internationale avec un Duster fabriqué en Turquie
Electrique : Nissan et Mitsubishi comptent sur l'alliance avec Renault pour accélérer en Europe
Amendes de stationnement : ce changement de règle qui ne va pas plaire aux automobilistes
Paris : les automobilistes beaucoup plus verbalisés que les motos ou les vélos
Automobile : une gigafactory de piles à hydrogène en France, pour quoi faire ?