Paris se débarrasse-t-elle de ses migrants en vue des JO ?
Mercredi 3 avril, environ 50 personnes originaires majoritairement du Sénégal, de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso ou de Guinée ont été déplacées du parvis de l'hôtel de ville de la capitale.
Parmi elles, des familles avec de jeunes enfants, de 3 à 10 ans. Ces personnes sont parties dans un bus pour Besançon, où l'État leur assure un hébergement temporaire. Fatouma, une migrante venue de Guinée, estime que c'est préférable d'être éloignée plutôt que de rester dans la rue.
Des associations comme Médecins du monde ou Utopia 56 dénoncent un "nettoyage social" à l'approche des Jeux Olympiques, ce qu'a démenti il y a quelques jours sur France 2 la ministre concernée, Amélie Oudéa-Castéra.
"Sur la question sensible, difficile, sensible de l’hébergement d’urgence [des migrants], des décisions sont prises chaque semaine en France, et ça n’a rien à voir avec les Jeux olympiques" a-t-elle expliqué à nos confrères.