A Paris, la cathédrale Notre-Dame échafaude son avenir

Il y a tout ce que l'on pouvait voir s'activant dans le ciel autour de Notre-Dame de Paris noircie depuis le mois de juin. Cette grue jaune de 75 mètres de haut et ces autres machines aux bras fins comme des aiguilles avec des nacelles rouges à leur bout, et des spécialistes dedans. Et tout ce que l'on ne voyait pas : les cordistes au cœur du cratère creusé par la chute de la flèche dans la croisée des transepts. Des funambules démantelant dans le trou un échafaudage sinistré. Plus de 40.000 tubes soudés ensemble par la chaleur de l'incendie d'avril 2019. Ce démontage spectaculaire s'est fini mardi dernier, en présence de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

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Tous les indicateurs convergent vers un diagnostic très positif sur la solidité de la cathédrale

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Avec la dépose de ce carcan en acier, une étape cruciale a été franchie. "C'était une opération délicate, raconte le général Jean-Louis Georgelin, président de l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il fallait éviter que l'échafaudage sinistré s'effondre sur la voûte."

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Le monument n'est cependant pas déclaré totalement sécurisé, il ne le sera officiellement que lorsque l'arrêté de péril sera levé par le préfet, vers la mi-2021. Mais la structure de Notre-Dame bardée de capteurs n'a pas bougé et se retrouve à présent allégée de ...


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