Paris-2024 : les médailles des Jeux olympiques et paralympiques dévoilées par le Cojo

JEUX OLYMPIQUES - À un peu plus de six mois et demi des Jeux olympiques de Paris, ceux-ci sont devenus un peu plus concrets ce jeudi 8 février avec la présentation officielle des médailles (à découvrir en photos plus bas), trois semaines après celle des tenues Le Coq Sportif que porteront les athlètes français.

À six mois des JO de Paris, découverte du siège du Cojo, une fourmilière qui grossit chaque semaine

Alors que des dizaines de milliers de nouvelles places pour les épreuves ont été mises en vente à partir de 10h, les médailles des Jeux olympiques et paralympiques, qui seront reçues cet été par près de 1 650 athlètes lors de 549 épreuves, ont été dévoilées peu de temps après au siège du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo).

Pour l’occasion, la cérémonie de présentation a notamment réuni le président du Cojo Tony Estanguet - au cœur mardi d’une polémique liée à sa rémunération -, le président de la Commission des athlètes de Paris-2024 Martin Fourcade, l’ancienne athlète de para-natation Béatrice Hess et un représentant du groupe LVMH, Antoine Arnault.

Sans plus attendre, voici ci-dessous les médailles d’or, d’argent et de bronze qui seront décernées pendant les Jeux olympiques :

Paris 2024
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Ci-dessous, voici les médailles d’or, d’argent et de bronze qui seront décernées pendant les Jeux paralympiques :

Paris 2024
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La tour Eiffel est partout

Pour la conception de ces médailles, Paris-2024 s’est appuyé sur l’expertise de Chaumet, la maison de haute joaillerie du groupe LVMH, une première pour un joaillier dans l’histoire des Jeux.

Dans leur composition, l’élément phare est incontestablement la présence au centre d’un morceau de fer d’origine de la tour Eiffel, pesant 18 grammes, taillé en hexagone. Ces morceaux de « fer puddlé » proviennent directement d’éléments métalliques définitivement retirés de la Dame de fer au cours du XXe siècle et depuis soigneusement conservés.

Pour enfermer le morceau de fer contre la médaille, six appendices de métal sont frappés à la surface, un sertissage rappelant les « clous de Paris », utilisés en joaillerie et évoquant les rivets de la tour Eiffel.

Les médailles olympiques et paralympiques présentées par Tony Estanguet, depuis la tour Eiffel à Paris, le 1er février 2024. (photo d’illustration)
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Les médailles olympiques et paralympiques présentées par Tony Estanguet, depuis la tour Eiffel à Paris, le 1er février 2024. (photo d’illustration)

Sur l’autre face de la médaille olympique, comme pour chaque édition, la renaissance des Jeux en Grèce est racontée. Ici avec la présence de la déesse de la victoire Niké, représentée devant le stade Panathénaïque, là où les JO ont connu leur renouveau en 1896. Une place est aussi faite à l’Acropole, ainsi qu’à la tour Eiffel.

L’autre face de la médaille paralympique offre elle une représentation graphique d’une vue en contre-plongée sous la tour Eiffel. Les mots « Paris » et « 2024 » y sont inscrits en braille universel, écriture symbole de l’accessibilité et référence à son inventeur français, Louis Braille. Pour permettre la distinction au toucher des trois métaux, des traits sont gravés sur la tranche de chaque médaille : I pour l’or, II pour l’argent et III pour le bronze.

D’un poids de 529 grammes pour l’or, 525 grammes pour l’argent et 455 grammes pour le bronze, elles sont toutes gravées sur la tranche du nom du sport, de la discipline et de l’épreuve du médaillé.

« Un cahier des charges assez précis est à respecter », dicté par le CIO, « avec de nombreux symboles à mettre en lumière », a précisé Martin Fourcade pendant la conférence de presse de présentation. « C’est une phase assez codifiée, mais qui est ensuite réinterprétée par chaque comité d’organisation », a ajouté le multiple médaillé olympique, expliquant encore que les médailles ont été conçues « comme des bijoux ».

La tour Eiffel, encore elle, a également inspiré le design du ruban. Celui-ci est orné des croisillons du monument, et, en rapprochant les morceaux de rubans l’un contre l’autre, la ligne formée laisse même entrevoir la forme de la tour.

Enfin, les médailles sont fabriquées à l’Hôtel de la Monnaie dans le centre de la capitale, cent ans après que celles de l’édition de 1924 ont été produites dans les mêmes murs.

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