Tout le monde la croyait paresseuse... Mais sa paresse était en fait... une maladie rare

woman with chest pain and suffering health and medical concepts

Une jeune Britannique de 20 ans était jugée particulièrement paresseuse jusqu’à ce que les médecins lui diagnostiquent une cardiomyopathie restrictive.

"Certains jours, j’allais bien, et d’autres non", résume Charlotte Carney dans les colonnes du Sun (en anglais). Son médecin de famille lui a expliqué que ses épisodes de fatigue étaient liés au stress. Mais sa mère, inquiète de la "paresse" de sa fille de 20 ans, a insisté pour qu’elle fasse des examens plus approfondis. Une excellente idée puisque le corps médical lui a diagnostiqué une maladie du cœur extrêmement rare, une cardiomyopathie restrictive. Ses chances de survie à long terme étaient de l’ordre de 20%.

Une greffe qui lui a sauvé la vie

Cette maladie provoque "un raidissement des parois des ventricules (les deux cavités inférieures du cœur), mais pas nécessairement leur épaississement, et qui résistent au remplissage normal du cœur par le sang entre les battements", détaille le manuel MSD. Les conséquences sont un essoufflement, une accumulation de liquide dans les tissus, des troubles du rythme cardiaque et une perception des battements cardiaques.

Charlotte Carney, qui éprouvait des difficultés à se déplacer entre les salles de classes, en 2015, alors qu’elle était étudiante, présentait tous ces symptômes. "Mon cœur battait très vite, et j’étais à bout de souffle après cinq minutes de marche, raconte-t-elle. Le fait qu'il n'existe aucun remède contre la cardiomyopathie restrictive était un peu difficile à gérer à 20 ans." La jeune femme a finalement dû se résoudre à quitter son université et à rentrer chez elle.

Le 28 février 2018, sa vie a pris un nouveau tournant. Un nouveau cœur a été greffé à la jeune Britannique. "Je pouvais respirer à nouveau", explique Charlotte. Quelques mois après son opération, son brouillard cérébral s’est peu à peu dissipé et même si elle se sentait toujours fatiguée, elle savait que sa vie n’était plus en danger.

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