"Pas parce qu'on n'en parle pas qu'on ne le prévoit pas": AOC n'exclut plus un plan B pour la cérémonie d'ouverture des JO

La question revient inlassablement sur la table depuis de nombreuses semaines. Existe-t-il un plan B pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris? Prévu sur la Seine, cet événement se veut unique en son genre. Mais le plan initial pourrait être mis à mal, notamment en cas de menace terroriste.

"Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central. Maintenant, on a dit que nous serions prévoyants, a assuré Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, sur France 2 ce mercredi matin. Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit avoir lieu sur ce sujet pour que ce soit des solutions efficaces."

"Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas qu’on ne le prévoit pas"

Relancée sur l’hypothèse du Stade de France comme solution de repli, Amélie Oudéa-Castéra a d’abord marqué un court temps d’arrêt. Avant d’assurer: "Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d'un plan B, qu’on ne le prévoit pas. (Il y a) un plan central, qui est cette magnifique cérémonie sur la Seine, que nous préparons avec tout le soin, l’engagement et la passion nécessaires. Pour le reste, nous sommes prévoyants, comme le président de la République nous l’a demandé et comme les Français l’attendent de nous."

Plusieurs réunions ont eu lieu ces dernières semaines pour préparer la cérémonie. Les ajustements possibles en cas d'événement majeur à l'approche des Jeux olympiques ont notamment été évoqués. "Il y avait un besoin de se parler", avec "beaucoup d'interrogations" ces dernières semaines par rapport à cette cérémonie d'ouverture, ont expliqué certaines personnes présentes à une réunion organisée à l’Élysée début février.

Comme rapporté par RMC Sport début février, il y a bien des "ajustements" qui sont étudiés par les autorités. L'un d'eux est de ne plus du tout faire la parade du 26 juillet 2024 sur la Seine. L'hypothèse d'une cérémonie statique sur la place du Trocadéro est une possibilité. Pour le moment, aucune délégation étrangère "n'a dit on arrête tout", explique-t-on. "Un plan B ça demande du temps à préparer, il faut s'y mettre maintenant", confiait un participant à la réunion organisée à l’Élysée début février.

Article original publié sur RMC Sport