Le parapluie : une histoire méconnue et fascinante

Plutôt que de la pluie, on s’est d’abord abrité… du soleil ! L’ancêtre du parapluie est l’ombrelle, dont on trouve des traces chez les Grecs et les Romains. Au Moyen Âge, on préfère la "chape de pluie", un capuchon. En 1710, Jean Marius, un spécialiste des mécanismes métalliques, invente la première version pliante, le "parasol-parapluye brisé à porter dans sa poche". La princesse Anne de Bavière le décrit en 1712 : "On peut l’emporter partout, en cas où la pluie viendrait à vous surprendre en pleine promenade". Louis XIV accorde à Marius un brevet de cinq ans, tandis que le mot entre dans le dictionnaire de l’Académie française en 1718.

Le dernier roi de France, Louis-Philippe (1830-1848), était surnommé le Roi-Parapluie. Une référence à cet accessoire qu’il affectionnait et avec lequel la presse le caricaturait souvent. Dans Les Misérables, Victor Hugo écrit que "ce parapluie a longtemps fait partie de son auréole". Au XIXe siècle, c’est l’apanage de la bourgeoisie, et le Grand Dictionnaire des lettres Larousse indique d’ailleurs : "Quand on veut représenter le type du calme, de la médiocrité et de la bonhomie, il suffit de peindre un homme portant sous son bras un parapluie bien solide, un riflard bien conditionné."

Forte de son industrie de dinanderie – l’art de fondre le cuivre et le laiton, deux métaux qui entrent dans la composition des mécanismes –, la préfecture du Cantal a longtemps été la capitale du parapluie. Les fabriques s’y développent dès le XIXe siècle. En 1928, (...)

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