Paolo Sorrentino, réalisateur de « Parthénope » : « Naples est un grand théâtre »

Le réalisateur Paolo Sorrentino et sa cheffe opératrice Daria D'Antonio durant le tournage de Parthénope, film en compétition au Festival de Cannes 2024.  - Credit:Gianni Fiorito
Le réalisateur Paolo Sorrentino et sa cheffe opératrice Daria D'Antonio durant le tournage de Parthénope, film en compétition au Festival de Cannes 2024. - Credit:Gianni Fiorito

Après les États-Unis (This Must Be the Place, avec Sean Penn, 2011), les Alpes suisses (Youth, avec Harvey Keitel et Michael Caine, 2015), Rome (La grande bellezza, oscar 2014 du meilleur film étranger, et Silvio et les autres, sur Berlusconi, 2018) et Naples (La Main de Dieu, sur Maradona, 2021), le Napolitain Paolo Sorrentino, bientôt 54 ans, est de retour dans sa ville natale dont il continue de célébrer la splendeur défraîchie et la vitalité de ses habitants. Comme toujours, il a l'art d'enchaîner des images d'une grande beauté dans des décors naturels à couper le souffle.

Avec Parthénope, son nouveau film en compétition au Festival de Cannes, il signe à la fois une ode aux Napolitains, aimés et moqués, et le portrait sensuel de Parthénope, femme au nom de sirène, mystérieuse étudiante en anthropologie jouée par Celeste Dalla Porta, 27 ans, dont c'est le premier film.

 - Credit: ©  Gianni Fiorito
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Celeste Dalla Porta, 27 ans, incarne Parthénope dans le film de Paolo Sorrentino en compétition au festival de Cannes. © Gianni Fiorito

De Naples à Capri, il est question d'amours impossibles, de la transmission du savoir et de la jeunesse qui file à toute vitesse. Fidèle à son style baroque, à sa poésie débridée, Paolo Sorrentino se livre tout entier dans cette allégorie sur la vie qu'il faut goûter sans modération. Comme toujours, il a l'art d'enchaîner des images d'une grande beauté dans des décors naturels à couper le souffle. Rencontre avec le cinéaste quelques heures avant la présent [...] Lire la suite