« Panique à bord » chez Ascometal avant l’étude de l’unique offre de reprise

emploi - Le tribunal judiciaire de Strasbourg étudie l’avenir du groupe sidérurgique Ascometal et ses 800 salariés, en redressement judiciaire, pour lequel il n’existe plus qu’une seule offre de reprise après le désistement d’un repreneur potentiel

Tensions extrêmes chez Ascometal et ses 800 salariés. Il n’existe plus qu’une seule offre de reprise après le désistement d’un repreneur potentiel. En effet, le groupe français Europlasma, qui avait déposé une offre de reprise portant sur l’ensemble des sites d’activités et 650 salariés, s’est finalement retiré jeudi, selon plusieurs sources syndicales. Le tribunal judiciaire de Strasbourg qui s’est penché ce jour sur l’avenir du groupe sidérurgique Ascometal, en redressement judiciaire, rendra finalement le 8 juillet sa décision très attendue sur l’avenir du groupe sidérurgique.

« On n’est pas rassurés », a confié Yann Amadoro, délégué CGT, à deux jours du premier tour des élections législatives. « Qui se souciera de nous le 8 juillet ? », après un second tour qui pourrait rebattre les cartes politiquement, s’est-il interrogé. « Le contexte politique n’est pas stable », a aussi déclaré Alain Hilbold, de la CFDT. « On a bon espoir que le tribunal tranche favorablement, mais il y a encore quelques zones d’ombre, notamment sur le financement », a-t-il ajouté à propos de l’offre de Greybull, la dernière en lice.

Une dernière offre… britannique

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