Palestine, Roland-Garros, Canada : les informations de la nuit

La Slovénie reconnaît à son tour l’État de Palestine. Une semaine après l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, le Parlement de ce petit pays alpin a franchi le pas mardi après moult rebondissements. Les députés ont approuvé la reconnaissance d’un État indépendant, rejetant une demande du principal parti d’opposition d’organiser un référendum sur la question. Le décret a été voté lors d’une séance chaotique de six heures, interrompue à plusieurs reprises pour des raisons de procédure. Le texte sur la reconnaissance d’un État palestinien a été approuvé par 52 voix, avec une seule abstention et aucun vote contre, les élus de l’opposition ayant quitté la séance. Cette “dynamique croissante en Europe” en faveur d’un État palestinien “est susceptible de renforcer la cause palestinienne dans le monde” mais “pourrait encore mettre à rude épreuve les relations” du continent “avec Israël”, note CNN.

Tennis : Sinner qualifié pour sa première demi-finale à Roland-Garros. Le numéro 2 mondial, qui compte parmi les favoris pour le titre a battu facilement mardi 6-2, 6-4, 7-6 (7/3) le Bulgare Grigor Dimitrov (10e). L’Italien affrontera en demie Carlos Alcaraz (3e), vainqueur de l’US Open 2 022 et de Wimbledon 2023, ou Stefanos Tsistipas (9e), finaliste en 2021. Le vainqueur du dernier Open d’Australie est assuré de devenir à 22 ans numéro un mondial à l’issue du tournoi en raison du forfait de Novak Djokovic mardi. Le Serbe, blessé au genou en glissant intempestivement en huitièmes de finale, avait prévenu qu’il n’était pas certain de pouvoir jouer son quart : une IRM a confirmé sa prédiction. C’est “une saison maudite” pour Djokovic, note Le Soir. Le quotidien belge observe aussi un “changement de garde entre deux générations […] puisque pour la première fois depuis vingt ans, le vainqueur de Roland-Garros, dimanche, ne s’appellera ni Nadal, ni Djokovic, ni Roger Federer, ni Stan Wawrinka”.

Le Canada oblige les plateformes de streaming à contribuer au financement de contenus locaux. Le régulateur canadien de l’audiovisuel a déclaré mardi que des entreprises telles que Netflix et Disney seraient tenues à partir de septembre de consacrer 5 % de leurs revenus canadiens à des créations musicales mais aussi des émissions télévisées ou des séries. La Loi sur la diffusion continue en ligne, adoptée en 2023, crée un cadre légal pour réglementer les plateformes numériques et les obliger à contribuer financièrement à la création de ces contenus. Cette mesure, qui soumet les plateformes aux mêmes règles que les radiodiffuseurs canadiens traditionnels, devrait faire gagner 200 millions de dollars canadiens (134 millions d’euros) par an au secteur audiovisuel du pays, estime le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Les opposants à cette décision redoutent toutefois que les plateformes ne décident d’augmenter leurs prix, “répercutant une partie des coûts sur les consommateurs”, remarque le Globe and Mail.

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