Pablo Picasso, un peintre superstitieux qui craignait le mauvais œil

Dans son bureau au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, Philippe Charlier conserve des trésors de toutes sortes. Parmi lesquels, un masque nô, plusieurs coiffes de la minorité chinoise Miao, un trône d’Indonésie, une statue dogon, une robe d’exorcisme taoïste de la fin du XIXe siècle en soie rouge, un extraordinaire animal magique « boli » du Mali que le directeur du département de la Recherche et de l’Enseignement rêve de passer un jour au scanner pour en visionner l’intérieur. On pourrait s’attarder encore sur les fétiches rassemblés dans cet endroit très habité, un mur végétal participant à en magnifier l’atmosphère. L’éclectisme du scientifique de 44 ans est à l’unisson du lieu.

A la fois médecin légiste, archéo-anthropologue, anatomopathologiste et paléo-pathologiste, féru de Blaise Cendrars et Paul Morand, Philippe Charlier contribue aussi à faire parler les restes des morts illustres. Entre autres, ceux de Diane de Poitiers, Agnès Sorel, Adolf Hitler, la tête d’Henri IV. Il a exercé aussi en tant que praticien dans la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine à Nanterre ; certains de ses patients étaient les assassins des victimes qu’il avait eu à autopsier. Il est également spécialiste de la culture vaudou et fut initié au Bénin. En témoigne sa coiffe de chef de famille posée négligemment parmi les livres d’art sur une table basse près d’un instrument de musique pharaonique éthiopien. Mais aujourd’hui, c’est d’un tout autre trésor qu’il est question : une liasse d’une demi-douzaine (...)

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