« Un p’tit truc en plus » : Artus et toute l’équipe du film invités à l’Élysée pour une projection

Le film d’Artus  « Un p’tit truc en plus » réalise un carton au Box-office.
David Koskas Le film d’Artus « Un p’tit truc en plus » réalise un carton au Box-office.

CULTURE - Après avoir monté les marches du Festival de Cannes, toute l’équipe du film Un p’tit truc en plus est attendue sur le perron du palais présidentiel. Le magazine Paris Match révèle ce mercredi 29 mai que le réalisateur Artus présentera ses comédiens à Emmanuel Macron, « courant juin », et que le film sera projeté à l’Élysée.

Un rendez-vous qui permettre aux accompagnants des comédiens en situation d’handicap de faire des doléances au président : « Je ne vais pas rater cette occasion unique. On veut repartir avec de vraies infos et de vrais changements », confirme la maman de Sofian Ribes, l’un des acteurs.

Un succès pour se battre pour une meilleure inclusion

Le succès monstrueux du long métrage, devenu lundi 27 mai le plus gros succès dans les salles françaises en 2024, a déjà permis à l’équipe du film de se rapprocher du gouvernement. L’agente Lara Sarciaux a notamment pu accompagner une délégation au Sénat pour « améliorer les lois mises en place en 2005 pour les artistes handicapées », indique-t-elle à nos confères, qui ont fait leur Une sur le film. Elle a pu évoquer « leurs allocations, l’accompagnement des éducateurs, de tout ce qui est nécessaire pour faciliter leur inclusion... »

Par ailleurs, en marge du Festival de Cannes, des personnalités du cinéma (Léa Drucker, Alexandra Lamy ou encore Eric Toledano) ont signé une tribune, sur Libération, pour une « réforme du statut des intermittents du spectacle, en direction des artistes handicapés » au cinéma et à la télé.

Mais le chemin de l’intégration reste encore long. Lors de la montée des marches, Artus a dû porter le comédien Sofian Ribes, qui se déplace au fauteuil roulant. « Cela n’est plus acceptable de voir ce genre d’images, c’est une atteinte à la dignité de la personne, que de devoir se faire porter jusqu’en haut », avait commenté par la suite la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, dans le journal Nice-Matin. Avant d’ajouter : « L’année prochaine, les marches devront être accessibles ».

Le premier film du comédien Artus a attiré 4,5 millions de spectateurs en moins d’un mois à l’affiche, devenant le plus gros succès de l’année en salles devant Dune, deuxième partie. « Dans cette époque un peu anxiogène, c’est un film qui fait du bien » et qui permet de découvrir « une population qu’on ne voit pas souvent », avait estimé le réalisateur pour expliquer cette ruée dans les salles obscures.

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