<p>Brest Atlantiques</p> - Charles Caudrelier : "Jusqu’à la ligne d’arrivée, on va se battre"

Les géants des mers ont parcouru 5000 milles nautiques depuis la rade de Brest. Deux des bateaux ont dû faire une escale technique pour espérer finir la course. Ce qui rebat les cartes avant la descente de l’Atlantique jusqu’à Cape Town.

« En multicoque Ultim, tout est plus grand, plus rapide, plus dur » c’est ce que Martin Keruzoré, Mediaman sur Sodebo Ultim 3 décrit de ses premiers jours en mer. Mais, les douze marins engagés sur la Brest Atlantiques pourraient en dire autant. « Le bateau tape fort et tout le carbone réagit comme un ressort qui finit dans nos corps, en résonance. Ce n’est pas vraiment agréable, et c’est surtout flippant » témoigne Ronan Gladu, Mediaman à bord d’Actual Leader, qui répond en direct alors qu’il est au cœur du fameux pot-au-noir. Située aux alentours de l’équateur, la zone de convergence intertropicale est aussi une zone météorologique très instable, où les vents sont changeants et difficiles à prévoir. Calme plat, ou au contraire orages de cumulonimbus avec de violentes rafales et vents tourbillonnants…

En vidéo : à bord des multicoques

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« En quelques minutes, un champignon noir se crée à côté et au-dessus de nous, et d’un coup, c’est le ciel qui nous tombe sur la tête. Un torrent de pluie et de vent se déverse, entre 35 et 40 nœuds de vent en moyenne, direction inconnue » ajoute-t-il. Ce passage redouté des skippers s’est fait malgré tout sans encombre Pour Actual Leader. Tous les Ultims n’ont pas eu cette chance. Le trimaran Macif et le Maxi Edmond de Rothschild ont percuté tous les deux un OFNI, un objet flottant non identifié. Bilan : le premier a son safran central cassé. Le deuxième sa dérive endommagée.

Des avaries

Mardi 12 novembre, drôle de journée pour le Maxi Edmond de Rothschild, après 5 jours en tête de la flotte. La Gitana Team, qui a subi une avarie juste avant le pot-au-noir, doit réparer à Salvador de Bahia au nord du Brésil. Escale technique oblige,(...)


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