<p>Dans les archives de Match</p> - En 1999, l'apocalypse n'a pas eu lieu, Paco Rabanne s'excuse

Il y a 20 ans, Paco Rabanne annonçait l'apocalypse avec le crash de la station Mir sur Paris, lors de l'éclipse de Soleil du 11 août 1999. C'est sa réputation qui s'est fracassée. Deux mois plus tard, l’excentrique couturier présentait ses excuses dans notre magazine... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.

«Il a d'abord semé la tempête sur la haute couture - sa première collection, en 1966, s'appelait “Douze robes importables” - puis, trente-trois ans plus tard, dans les esprits», écrivait Match en 1999. Cette année-là, l’excentrique Paco Rabanne, qui dit avoir vécu mille vies antérieures, avait annoncé l'anéantissement de Paris. Selon les prophéties de Nostradamus et ses propres «visions», la station spatiale Mir devait s'écraser sur la capitale et dans le Gers, lors de l'éclipse totale de soleil du 11 août 1999. «C'est sa réputation qui s'est fracassée», soulignait Match. Le couturier est devenu la risée de la France entière des semaines durant, si ce n’est une poignée de secondes, le temps de lever les yeux au ciel pour admirer l’alignement majestueux des corps célestes.

Paco Rabanne détaille sa prédiction sur le plateau de l'émission «Tout le monde en parle», le 22 mai 1999.

« Si je me trompe, je m'engage alors à me taire pour toujours », avait-il promis. Deux mois plus tard, Paco Rabanne n’est sorti du silence que pour cet unique entretien avec notre reporter Henry-Jean Servat. Guéri de sa «folie», retiré à Annecy pour cultiver «la solitude et l'autocritique», Paco Rabanne avait présenté ses excuses.

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Voici l’interview de Paco Rabanne, publiée dans Paris Match en 1999…

Paris Match n°2627, 30 septembre 1999

Le mea culpa de Paco Rabanne

Interview Henry-Jean Servat

Il avait annoncé l'anéantissement de Paris pour le 11 août. C'est sa réputation qui s'est fracassée. Guéri de sa «folie», il présente ses excuses.

Ce promeneur solitaire vient chercher, près des eaux calmes du lac d'Annecy, la sérénité après la tempête. Un ouragan qu'il avait lui-même déclenché,(...)


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