Une pétition lancée "contre la loi sanitaire et les régressions sociales"

Des élus de gauche, responsables syndicaux et associatifs ou personnalités ont lancé mercredi une pétition contre la loi sanitaire. Ils réclament plus de moyens pour l'hôpital public.

Des élus de gauche, responsables syndicaux et associatifs ou personnalités ont lancé mercredi une pétition "contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir", réclamant "une politique sociale et de santé juste et démocratique".

"Comment justifier qu'un pass sanitaire permette" de "discriminer à l'embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salariés, en CDD ou précaires parce qu'ils ne sont pas vaccinés", ou d'"instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vaccinés et non vaccinés", interrogent notamment les signataires.

Parmi eux figurent des responsables syndicaux comme Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, les co-délégués de Solidaires Simon Duteil et Murielle Guilbert, des élus LFI, dont Jean-Luc Mélenchon, PCF ou EELV tel Eric Piolle, ainsi que des responsables d'Attac, de l'Unef, de Droit au Logement ou encore l'écrivaine Rokhaya Diallo.

Des "moyens plus importants" pour l'hôpital public demandés

Ces signataires, déjà à l'origine d'une récente tribune sur la même thématique sur le site de Libération, réclament notamment "le retrait" du texte qui étend le pass sanitaire et impose l'obligation vaccinale aux soignants. Adopté définitivement dimanche par le Parlement, il doit entrer en vigueur le 9 août, après la décision du Conseil constitutionnel attendue le 5.

"Peut-on accepter que la casse de l'hôpital public continue? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les retraités?", poursuivent-ils. Ils plaident qu'"une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu'une autre politique, juste et démocratique".

Outre le retrait du texte et la fin de l'état d'urgence sanitaire, ils demandent des moyens "bien plus importants" pour les hôpitaux et Ehpad, "une couverture bien plus importante des centres de vaccination" ou encore "l'abandon des lois et projets sur l'assurance chômage et les retraites".

Article original publié sur BFMTV.com

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