Périphérique parisien : après consultation, le projet de voie réservée amendé

La mairie voulait réserver une voie au covoiturage et aux transports en commun sur le périphérique parisien. Les Franciliens ont dit non. (Image d'illustration)  - Credit:CAROLINE PAUX / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La mairie voulait réserver une voie au covoiturage et aux transports en commun sur le périphérique parisien. Les Franciliens ont dit non. (Image d'illustration) - Credit:CAROLINE PAUX / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

« Non ». Les Franciliens ne veulent pas du projet de la mairie de Paris, qui voulait réserver une voie du périphérique au covoiturage et aux transports en commun après les Jeux olympiques de 2024. Et si ce vote était « une concertation, pas un référendum », comme l'a souligné Emmanuel Grégoire, l'adjoint à l'urbanisme, la mairie va « amender le projet par rapport à la version initiale », ont indiqué les adjoints de la maire Anne Hidalgo.

L'exécutif de gauche va « améliorer le projet et rendre des arbitrages d'ici mi-juillet », a affirmé, de son côté, David Belliard, l'adjoint aux mobilités et à la voirie. Ce dernier assure que les commentaires négatifs seront pris en compte, mais que le projet ne sera pas complètement dénaturé. Voulue pour diminuer la pollution, cette voie réservée doit être activée sur la voie de gauche le matin et le soir, « en semaine et/ou pendant les week-ends », selon la proposition de départ de la mairie.

À LIRE AUSSIPériphérique parisien : pétition contre la « voie dédiée » portée par Anne HidalgoLa mairie considère comme du covoiturage tout véhicule transportant au minimum deux personnes, conducteur compris, alors qu'environ 80 % des déplacements se font, selon elle, en « autosolisme » (le fait de circuler seul dans un véhicule). Cette voie réservée serait l'héritière de la « voie olympique », qui permettra aux athlètes, secours et officiels de se rendre des sites d'hébergement à ceux de compétition de manière sûre et rapide pendant [...] Lire la suite