Pékin chercherait à installer des lance-roquettes, un radar en Malaisie

La Chine va proposer l'installation d'une dizaine de lance-roquettes et d'un système radar sur la pointe sud de la Malaisie, rapportent les médias locaux, une décision susceptible d'inquiéter Singapour, cité-Etat situé à l'extrême sud de la péninsule. /Photo d'archives/REUTERS/Bazuki Muhammad

KUALA LUMPUR (Reuters) - La Chine va proposer l'installation d'une dizaine de lance-roquettes et d'un système radar à la pointe sud de la Malaisie, rapporte la presse malaisienne jeudi. Les forces armées malaisiennes ont toutefois démenti l'information, disant n'avoir reçu aucune offre de ce genre de la part de la Chine. D'après le site d'information The Malaysian Insight, l'offre en question a été faite à la Malaisie par une délégation de responsables chinois lors d'une visite organisée mercredi à l'occasion du lancement d'un projet ferroviaire d'une valeur de 13 milliards de dollars financé par la Chine. Jusqu'à douze lance-roquettes de type AR3 seraient proposés à la Malaisie dans le cadre d'un programme d'achat assorti d'un prêt d'une durée de cinquante ans. A Singapour, le quotidien Straits Times a également fait état du projet et écrit que le sujet a été "brièvement" évoqué par le Premier ministre malaisien, Najib Razak, et le conseiller d'Etat chinois Wang Yong lors de la cérémonie. A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères a renvoyé au ministère de la Défense lequel a dit que l'exportation d'armement n'était pas de son ressort. (Praveen Menon, avec Ben Blanchard à Pékin, Julie Carriat et Gilles Trequesser pour le service français)