Plus les pères s'impliquent, mieux les enfants se portent, montre une étude

À l’arrivée d’un enfant, les inégalités entre la femme et l’homme se creusent très souvent dans un couple hétérosexuel. N’ayant pas le droit à un congé d’une durée égale à celui de la mère, le père passe moins de temps avec son enfant les premiers mois de sa vie. Même avec de la bonne volonté, il peine davantage à reconnaître ses besoins, connaître ses habitudes et son quotidien. La société n’aide également pas à la création d’un lien père enfant, puisque les hommes sont souvent poussés à être à 100% engagés envers leur travail.

Une étude menée au Japon montre pourtant qu'une implication paternelle a des conséquences positives sur le développement de l’enfant. Les résultats ont été publiés début juillet dans la revue Pediatric Research.

“Au Japon, la participation des pères aux activités liées à la garde des enfants a toujours été limitée en raison de la division du travail bien ancrée en fonction du sexe”, constate l’Université Doshisha où travaillent plusieurs des auteurs. “Les pères, en particulier ceux entre 20 et 40 ans, sont censés faire preuve d’un engagement total envers le travail et donnent la priorité à leurs engagements professionnels plutôt qu’à ceux familiaux. Par conséquent, un nombre important de ces pères ont trouvé leur engagement dans la garde des enfants limité, quelles que soient leurs inclinations personnelles.”

Les chercheurs ont utilisé les données impliquant 28 050 enfants japonais qui ont bénéficié d’une garde de leur père à l’âge de 6 mois, “pour examiner (...)

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