Pâques: Les bienfaits du chocolat sur votre santé mentale et physique, selon la science

Stimulation du cerveau et de la mémoire, réduction du stress ou encore diminution du risque de dépression, sont autant de phénomène qui ont été démontrées par des études scientifiques. (Photo: Anna Blazhuk via Getty Images)
Stimulation du cerveau et de la mémoire, réduction du stress ou encore diminution du risque de dépression, sont autant de phénomène qui ont été démontrées par des études scientifiques. (Photo: Anna Blazhuk via Getty Images)

Stimulation du cerveau et de la mémoire, réduction du stress ou encore diminution du risque de dépression, sont autant de phénomène qui ont été démontrées par des études scientifiques. (Photo: Anna Blazhuk via Getty Images)

PÂQUES - En ce lundi de Pâques, ce n’est pas l’heure de faire l’impasse sur le chocolat. Car stimulation du cerveau et de la mémoire, ou encore diminution du risque de dépression sont autant de phénomènes qui ont été démontrés par des études scientifiques.

En mai 2016, des chercheurs des universités d’Adélaïde, en Australie, du Maine, aux États-Unis et de l’Institut de santé du Luxembourg ont montré dans une étude publiée dans la revue Appetite que la consommation hebdomadaire (au moins une fois) de chocolat était associée à de meilleures performances cognitives.

Environ 1000 personnes ont été interrogées dans les années 70 sur leurs habitudes alimentaires, et donc leur consommation de chocolat. Entre 2001 et 2006, les chercheurs ont analysé les données. Résultat, ceux qui mangeaient du chocolat au moins une fois par semaine réussissaient mieux les tests cognitifs que les autres. Parmi les capacités intellectuelles observées, la mémoire visuelle ou encore le raisonnement.

Meilleure mémoire

Pour ces scientifiques, c’est grâce aux flavonoïdes présents dans le cacao que ce lien entre chocolat et capacités cognitives peut être expliqué. On retrouve ces molécules dans le café ou le thé. Ce n’est pas précisé dans l’étude mais plus le chocolat est fort en cacao, plus il est riche de cette molécule, c’est donc le chocolat noir qu’il faut privilégier.

Dans la même veine, des chercheurs se sont penchés spécifiquement sur le lien entre chocolat et mémoire. Publiée dans la revue Nature en 2014, cette étude montre qu’ici aussi, ce sont les flavonoïdes qui entrent en compte. Ici, l’un des deux groupes de participants âgés de 50 à 69 ans a bu pendant trois mois une solution concentrée en flavanol. À la fin de la période de test, l’afflux sanguin augmentait fortement dans une partie du cerveau liée au déclin de la mémoire: le gyrus denté. Ce qui signifie, pour Scott Small, l’un des auteurs de l’étude, que “si un participant avait une mémoire d’un sexagénaire au début du test, après trois mois, cette même personne retrouvait une mémoire de quelqu’un âgé entre 30 et 40 ans”. Ne vous réjouissez pas trop vite cependant: la boisson ingurgitée par les participants correspond à l’équivalent de quatre tablettes et demi de chocolat.

Santé mentale

Autre étude, autre effet positif. Publiée en août 2019 dans la revue Depression and Anxiety, celle-ci démontre que le risque de dépression est diminué par la consommation de chocolat noir. Des scientifiques canadiens et anglais, de l’University College de Londres, ont analysé la consommation de chocolat de plus de 13.000 Américains. Leur conclusion est que les personnes mangeant régulièrement du chocolat noir avaient 70% de moins de risques d’être touchés par la dépression. D’autres facteurs, comme le tabagisme, l’activité physique, le poids, etc., ont été pris en compte pour s’assurer qu’ils n’avaient pas d’impact sur les symptômes dépressifs.

Reste néanmoins que d’autres études seront nécessaires pour confirmer ce lien. Comme l’indique l’autrice principale de cette étude, Sarah Jackson, “il se peut que la dépression pousse les gens à perdre leur intérêt pour le chocolat, ou que d’autres facteurs rendent les gens moins susceptibles de manger du chocolat noir et d’être déprimés”.

Maladies cardiovasculaires

Les bienfaits du chocolat ne se limitent pas au cerveau. Certains chercheurs ont par exemple démontré une corrélation entre sa consommation et la réduction de maladies cardiovasculaires. L’étude, publiée dans la revue Heart (BJM) en 2018. Après observation de la consommation de chocolat de 25.000 Anglais, les chercheurs ont observé un lien entre celle-ci et le fait d’être moins touché par des maladies cardiovasculaires. Mais, parce qu’il y a souvent un mais, il ne s’agit que d’une corrélation et pas d’un lien de cause à effet. D’autres facteurs comme l’âge ou la pratique sportive pourraient expliquer cette moindre propension à développer une maladie cardiovasculaire, comme le souligne Sciences et Avenir.

Enfin, attention toutefois. Si le chocolat a des vertus, il ne faut pour autant pas en abuser. Outre le cacao, il ne faut pas oublier que le chocolat est un produit sucré. À ce titre, on peut le savourer, mais avec modération.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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