Pérou : qu’est-ce que le « Rolexgate », qui a causé la démission d’un tiers du gouvernement ?

La présidente péruvienne, Dina Boluarte, est convoquée ce vendredi 5 avril par la police de son pays.  - Credit:Guadalupe Pardo - AP - Sipa
La présidente péruvienne, Dina Boluarte, est convoquée ce vendredi 5 avril par la police de son pays. - Credit:Guadalupe Pardo - AP - Sipa

Une démission massive au Pérou. Un tiers du gouvernement péruvien a quitté son poste à la suite du scandale du « Rolexgate », une affaire qui secoue le pays depuis la mi-mars.

Le départ de l'affaire : la publication par le média La Encerrona d'une série de photos de la présidente Dina Boluarte portant différentes montres de luxe de la marque Rolex. Problème, la présidente péruvienne n'a pas mentionné ces montres dans sa déclaration de biens.

¡Buenos días! ⌚️ EXCLUSIVO: El Rólex de Dina. Uno de los CATORCE relojes que ha lucido la presidenta puede llegar a costar hasta 14 mil dólares. ¿Cuál es el origen de esta lujosa colección?

��Mira el episodio de HOY aquí: https://t.co/RpJjPnzwxy pic.twitter.com/tWHfa0YoXM

— La Encerrona (@laencerronaperu) March 14, 2024

Face au scandale, les ministres de l'Éducation, de l'Intérieur, de la Femme, du Développement agraire, de la Production et du Commerce extérieur ont préféré quitter le gouvernement. « Je pars parce que je lui ai demandé et Mme Boluarte a accepté », a sobrement commenté Victor Torres, désormais ex-ministre de l'Intérieur, sans toutefois renier son soutien à la présidente. « Si Mme Boluarte part, le Pérou coulera. Elle n'a rien à cacher. Je pars en paix, les mains propres », a poursuivi le ministre démissionnaire.

Le « Rolexgate » pourrait-il entraîner le départ de la présidente ?

Face à ces accusations, Dina Boluarte affirme avoir « les mains propres » et ne posséder qu'une seule montre en dénonçant un [...] Lire la suite