Ouragan au Mexique : mise en place d'un pont aérien à Acapulco pour évacuer les touristes
Les autorités font part d'un bilan de 27 morts et quatre disparus après le passage de l'ouragan Otis ce vendredi, qui a touché terre avec des vents de plus de 250 km/h.
Un pont aérien a été mis en place ce vendredi pour évacuer les touristes bloqués à Acapulco, la célèbre station balnéaire sur la côte Pacifique du Mexique, dévastée par un ouragan qui a fait 27 morts, a annoncé le gouvernement.
"L'aéroport d'Acapulco est déjà rétabli pour un pont aérien", a indiqué le ministre de la Défense Luis Cresencio Sandoval, ajoutant que trois avions avaient été programmés.
Il s'agit de vols commerciaux pour "évacuer les touristes et la population locale" et pour envoyer "des médecins spécialistes", a-t-il détaillé.
Rafales de plus de 250 km/h
Des dizaines de personnes sont arrivées à l'aéroport avec valises et sac à dos. "Nous sommes très heureux, reconnaissants envers la vie qui nous donne la chance de continuer", dit Clara Elena Albo, originaire de la capitale Mexico, en vacances avec son mari dans la cité balnéaire.
La ville s'est retrouvée dévastée et isolée (routes et aéroport coupés, tout comme l'internet) après le passage mercredi de l'ouragan Otis, de force 5, qui a touché terre avec des vents de plus de 250 km/h. Les autorités font part d'un bilan de 27 morts et quatre disparus.
Pénuries alimentaires
Le pape François s'est déclaré "profondément peiné" dans un message de condoléances adressé à l'archevêque d'Acapulco.
Au total, 80% des hôtels de la ville ont été touchés. Des commerces et des habitations ont été détruits, des rues inondées et des arbres arrachés.
Une grande partie d'Acapulco restait ce vendredi sans électricité ni téléphone, en plus d'une pénurie de denrées alimentaires qui a provoqué des pillages dans les supermarchés.
En octobre 1997, le passage dans la région de l'ouragan Paulina, de catégorie 4, avait entraîné la mort de plus de 200 personnes.
Article original publié sur BFMTV.com
VIDÉO - "Instinct de survie": dans Acapulco dévasté, les habitants se servent dans les commerces