OSS 117, le Caire nid d’espions (W9) : Cette scène pour laquelle Jean Dujardin a refusé d'être doublé

Le Caire, 1955. Tous les espions de la planète y complotent les uns contre les autres : Anglais, Allemands, Français et Soviétiques s’entre-déchirent autour du roi Farouk. Le président René Coty envoie l’agent Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117. Soit l’élite du renseignement hexagonal. Enfin, théoriquement. Car le "héros" est en fait un flamboyant play-boy, imbu de lui-même, raciste, misogyne et intellectuellement très limité. Bref, un type sans doute plus proche du Jean-Paul Belmondo du Magnifique que du Daniel Craig de Quantum of Solace.

OSS 117 Rio ne répond plus (W9) : Bérénice Bejo, Louise Monot... Zoom sur les OSS Girls
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Pour l’incarner, le réalisateur Michel Hazanavicius ne voit qu’un acteur, Jean Dujardin, qu’il trouve génial dans Un gars, une fille et Brice de Nice. " La dernière fois que j’ai joué un espion de ce genre, j’étais en CM1, plaisante l’intéressé. Pour composer avec justesse un tel rôle de con, il y avait beaucoup à faire… Et moi, j’aime bien travailler." Lors des cinquante-neuf jours de tournage, entre le Maroc et la France, Jean Dujardin va donc bosser dur. Afin de souligner le côté ringard du héros en smoking noir et chaussures cirées, l’acteur adopte une élocution chantante et débite des expressions désuètes, comme : " quel pataquès ! ", "tintamarre !" ou " c’est toujours un enchantement de vous voir… " Ses cheveux, teints en noir corbeau et copieusement passés à la gomina, sont soigneusement coiffés avec une raie sur le côté. Il va aussi reprendre, pour les exagérer, les postures viriles de Sean Connery dans les premiers James Bond, renversant sa partenaire, Bérénice Bejo, pour l’embrasser d’un air dominateur. Dans la scène, culte où il chante Bambino, de Da...

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