Un os d’Ahmed Hamadou, l’un des deux disparus du fort de Tamié, identifié après 11 ans de mystères

C’est une nouvelle victoire pour le pôle cold-case du tribunal de Nanterre. Après des années sans avancées, l’enquête sur la disparition d’Ahmed Hamadou, aussi connue sous le nom de « l’affaire des disparus du fort de Tamié », a enfin connu un sursaut. Un ossement retrouvé en juillet a été identifié comme appartenant au disparu, selon la sœur du témoin. Une information confirmée par l’avocat de la famille, Didier Seban, à « Ouest-France ».

« J’ai le sentiment que le travail est enfin fait, et bien fait », se réjouit Adeline Morin, la sœur d’Ahmed Hamadou, sur Facebook. « Après 12 ans de questions, de colère, de tristesse… Je veux croire que nous retrouverons mon frère, qui est aussi un fils, un cousin, un ami… », lance-t-elle, soulignant qu’un appel à témoin devrait être diffusé en janvier 2024 et que l’enquête devrait bénéficier « d’un nouveau dispositif ».

Douze ans de mystères

L’affaire des disparus du fort de Tamié, c’est douze longues années d’enquête et de mystères pour deux familles. Celles de Jean-Christophe Morin, 22 ans au moment des faits, et d'Ahmed Hamadou, alors âgé de 45 ans, dont les histoires se ressemblent.

Le premier a disparu le 10 septembre 2011 après avoir été vu pour la dernière fois lors d’une soirée électronique organisée au Fort de Tamié, sur la commune de Mercure, en Savoie. Soirée qu’il aurait, selon plusieurs témoins, quittée précipitamment. Le second a disparu presque un an jour pour jour, le 8 septembre 2012, alors qu’il participait au mê...


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