Les origines du libertinage

Je ne suis coupable que de simple et pur libertinage, et tel qu’il se pratique par tous les hommes, plus ou moins en raison de leur plus ou moins de tempérament ou de penchant à cela qu’ils peuvent avoir reçu de la nature. […] Oui, je suis libertin, je l’avoue. » Ces mots, c’est le plus célèbre des libertins, le marquis de Sade, qui les écrit à sa femme, en 1781. Depuis quatre ans, cet aristocrate croupit en prison. Quatre femmes l’ont accusé, lui et quelques compagnons de débauche, de les avoir droguées avant de les sodomiser dans un hôtel de passe, à Marseille. Le nom de Sade est terni à jamais et sa belle-famille l’expédie au cachot. Enfermé, le licencieux marquis se venge dans l’écriture et parfait son premier ouvrage, qui sera publié à sa libération en 1791, Justine ou les Malheurs de la vertu, dans lequel son héroïne enchaîne les expériences érotiques. On est loin des valeurs prônées par l’Eglise !

Le marquis de Sadea fait rimer pour toujours libertinage et sexualité débridée, et multiplié des scandales qui soulèveraient, aujourd’hui encore, des vagues d’indignation sur le mode #MeToo ou #balancetonporc. Mais qui sait qu’à l’origine le libertinage était surtout intellectuel ? Ce courant de pensée naît au XVIe siècle en Italie, avec des théoriciens comme Machiavel, qui affirment l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse. En France, le libertinage se développe au XVIIe siècle grâce aux travaux de Pierre Gassendi. Ce mathématicien et théologien sait aussi parler (...)

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