Des organisations de jeunesse s’engagent contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes

Une femme tient un panneau où l'on peut lire "21.500 femmes victimes de violence par an en France", sur le Vieux Port à Marseille, lors d'un rassemblement contre les violences faites aux femmes le 29 octobre 2017

A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, les organisations de jeunesse signataires de cet appel rappellent leur engagement contre toute forme de discrimination et de violence.

Depuis plusieurs semaines, nous assistons à un mouvement important de libération de la parole des femmes, qui sont nombreuses à dénoncer les violences sexistes qu’elles subissent dans le cadre professionnel, privé ou encore dans l’espace public. Elles s’inscrivent dans un monde patriarcal, suivant ce schéma de domination et d’oppression qui véhicule des stéréotypes discriminants à l’égard des femmes et normalise l’idée que le genre masculin l’emporterait sur le féminin. Le patriarcat génère ces violences autant qu’il repose sur elles pour préserver son emprise. Cette libération de la parole des femmes, salutaire et nécessaire, doit provoquer une prise de conscience collective de la gravité de ces violences. Et plus encore, des actions.

Nos organisations portent des combats et des valeurs féministes. Nous défendons une société où les femmes et les hommes seraient réellement égales et égaux, dans l’ensemble des domaines, privés ou publics. Nous nous battons au quotidien pour faire évoluer la société et mettre fin à ces systèmes de domination.

Pourtant, si nos organisations sont engagées dans les combats féministes, elles sont perméables à la société et nos militant⋅e⋅s reproduisent des comportements discriminatoires en leur sein, y compris des comportements sexistes. Dernièrement, de nombreuses de femmes ont eu le courage de s’exprimer sur des comportements ou violences sexistes auxquelles elles ont été confrontées au cours de leur militantisme dans nos organisations de jeunesse, pourtant progressistes. Elles ont dénoncé des situations pouvant aller de dites «blagues» sexistes, jusqu’au harcèlement, à l’agression sexuelle et au viol.

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