Open d’Australie : après la défaite de Medvedev face à Sinner, les fans de tennis ont eu le même souvenir

Daniil Medvedev, ici face à Jannik Sinner lors de la finale de l’Open de tennis d’Australie, à Melbourne, le 28 janvier 2024.
DAVID GRAY / AFP Daniil Medvedev, ici face à Jannik Sinner lors de la finale de l’Open de tennis d’Australie, à Melbourne, le 28 janvier 2024.

TENNIS - Décidément, Daniil Medvedev va commencer à maudire l’Open d’Australie. Le joueur russe, N.3 mondial, y a été battu ce dimanche 28 janvier pour la troisième fois en trois finales, après celles de 2021 et 2022. Surtout, après sa défaite du jour en cinq sets face à l’Italien Jannik Sinner (3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 6-3), N.4 mondial, c’est la deuxième fois qu’il perd en finale à Melbourne en ayant mené deux sets à zéro.

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La première fois, c’était il y a deux ans face à Rafael Nadal. Le Russe avait fini par s’incliner 2-6, 6-7, 6-4, 6-4, 7-5.

Sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas manqué de rappeler ce douloureux souvenir pour Medvedev, qui se prolonge donc deux ans plus tard.

Match à sens unique pendant deux sets

Ce dimanche, le joueur russe de 27 ans a sans doute fini par payer sa folle quinzaine, au cours de laquelle il avait déjà gagné trois matches en cinq sets, dont deux... après avoir été mené deux sets à zéro (en demi-finale et au deuxième tour).

Lui qui jouait sa sixième finale majeure en reste pour l’heure à un titre en Grand Chelem, conquis à l’US Open en 2021 (contre Djokovic).

De son côté, Sinner couronne par un premier sacre majeur le tournoi où il est parvenu à faire ce que personne n’avait réussi jusque-là : stopper Djokovic une fois qu’il avait atteint le dernier carré à Melbourne.

Pourtant, sur la Rod Laver Arena dimanche soir, pendant presque deux sets, jusqu’à 5-1 dans la deuxième manche, le match a été à sens unique, en faveur de Medvedev. Sinner, peut-être parce qu’il s’agissait de sa première finale majeure, n’était alors que l’ombre du joueur percutant qui avait terrassé Djokovic sur son court fétiche deux jours plus tôt.

Medvedev, à l’inverse, exécutait son plan à la perfection : prendre le jeune Italien à la gorge, en forçant sa nature et même en montant au filet, le tout en s’appuyant sur un service hyperefficace.

Côté Sinner, l’étincelle s’est enfin allumée en fin de seconde manche, quand il a réduit l’écart de 5-1 à 5-3. Le Tyrolien a la tignasse rousse s’est progressivement libéré, et avec lui sa frappe si lourde, en coup droit comme en revers, pour prendre le dessus physiquement sur Medvedev, à bout de souffle. Medvedev avait joué quasiment six heures de plus que son jeune adversaire avant la finale.

En s’imposant, Sinner est devenu le cinquième Italien, femmes et hommes confondus, à inscrire son nom au palmarès d’un tournoi du Grand Chelem, après Nicola Pietrangeli (Roland-Garros 1959 et 1960), Adriano Panatta (Roland-Garros 1976), Francesca Schiavone (Roland-Garros 2010) et Flavia Pennetta (US Open 2015).

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