Onze interpellations autour du groupe d’ultradroite Vengeance patriote

Le logo de la Direction générale de la sécurite intérieure (DGSI).
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Onze personnes proches du groupe d'ultradroite Vengeance patriote, soupçonnées de projets d'actions violentes, ont été interpellées et placées en garde à vue ce mercredi, indiquent à l'Agence France-Presse deux sources proches du dossier. Ces interpellations, révélées par le quotidien Le Parisien, ont été réalisées sur demande d'un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en décembre par le Parquet national antiterroriste (Pnat), notamment pour « association de malfaiteurs terroriste » (AMT) criminelle.

L'enquête préliminaire avait été ouverte en avril 2021. Selon l'une des sources, les onze interpellations concernent des personnes âgées de 17 à 30 ans et ont été réalisées « principalement en région parisienne ». Lors des perquisitions ont été trouvées de la documentation et de « l'idéologie d'ultradroite », mais « pas d'armes », toujours selon cette source.

Dans le cadre de l'information judiciaire, Lucas S., présenté par divers médias comme chef de Vengeance patriote, avait été mis en examen en décembre pour « provocation par moyen de communication en ligne à un acte de terrorisme » ainsi que pour « apologie publique d'actes de terrorisme » et « détention non autorisée d'armes et de munitions de catégorie B en récidive ». Il avait été placé en détention provisoire. Une source proche du dossier avait indiqué à l'Agence France-Presse que les enquêteurs n'avaient « établi aucun projet d'action violente à ce stade » et que Lucas S [...] Lire la suite