Les ondes de la 5G n'affectent pas le cerveau

L'exposition aux fréquences radio de 5e génération n'aurait pas d'impact sur l'activité cérébrale, selon une étude menée sur des volontaires coréens.

L'exposition aux fréquences radio de 5e génération n'aurait pas d'impact sur l'activité cérébrale, selon une étude menée sur des volontaires coréens.

Les émissions électromagnétiques à hautes fréquences produites pour la téléphonie 5G n'ont pas d'effet à court terme sur le fonctionnement du cerveau. C'est la conclusion d'une étude menée par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), en collaboration avec l'Institut du cerveau à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière, à Paris.

"C'est la première fois qu'une telle vérification est faite pour la 5G "

Le déploiement de la 5G, déjà effectué en Corée du Sud et toujours en cours en France, doit permettre de multiplier par dix le débit d'informations transmises par les ondes et rendre presque instantanée la communication entre objets connectés.

Dans l'étude, un champ électrique ambiant, mimant celui dû aux émetteurs de la 5G qui règne en milieu urbain coréen, n'a pas altéré les ondes cérébrales mesurées par électroencéphalographie (EEG) chez des volontaires exposés durant 25 minutes. "C'est la première fois qu'une telle vérification est faite pour la 5G ", précise Brame Selmaoui, chercheur à l'Ineris qui a dirigé l'étude.

Moins d'effets à attendre que pour la 4G

Les scientifiques vont aussi effectuer des mesures des activités cardiaques et dermiques, ainsi que des tests cognitifs et sur la mémoire. En 2015, la même équipe avait montré que les ondes de 900 MHz de la 2G utilisées par les premiers smartphones réduisaient l'amplitude des ondes cérébrales alpha mais d'une manière qui restait sans conséquence.

Jusqu'à présent, les études d'effets physiologiques de la 4G d'une fréquence de 2,4 GHz n'ont rien montré de notable. "Pour la 5G, dont la fréquence va de 3,5 GHz jusqu'à 27 GHz pour les véhicules autonomes, on peut s'attendre à moins d'effets car plus la fréquence des ondes est élevée moins elle pénètre dans les tissus ", précise le chercheur.

Un effet cumulatif des différentes ondes ne semble pas non plus à craindre : une autre étude menée en Suisse a montré que l'intensité du champ électromagnétique n'avait pas changé en dix ans, malgré une [...]

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