OM-Villarreal: pour Di Meco, cette double confrontation est le "tournant de la saison" marseillaise

"On va savoir si l'OM a passé un cap." Interrogé sur l'importance de la Ligue Europa et de son huitième de finale aller ce jeudi face à Villarreal, Éric Di Meco a expliqué dans le Super Moscato Show que l'Olympique de Marseille se devait de se qualifier et que cette double confrontation était le "tournant de la saison" marseillaise.

"D'abord parce que ça permet d'arriver en quarts de finale de Ligue Europa et ça sera mi-avril, donc tu surfes pendant un mois dessus. Et imagine si tu te fais sortir par Villarreal, derrière tu enchaînes Rennes à Rennes, le PSG et Lille à Lille. J'ai peur que le résultat d'une élimination ou qualification va générer les résultats de ces trois matchs-là, qui sont pour moi le véritable tournant de la saison", estime Eric Di Meco.

3 matchs face à des adversaires directs

"Là on va savoir si l'OM a passé un cap. Ces trois matchs-là, que ça soit Rennes, Lille ou Nice ensuite... ce sont des adversaires directs. La qualification face à Villarreal peut permettre à cette équipe-là de passer un cran au-dessus pour mieux jouer ces matchs-là", insiste le consultant de RMC Sport.

"Une élimination peut te plomber cette fameuse campagne parce que le match contre Rennes c'est trois jours après. C'est pour ça que pour moi c'est un tournant, parce que mentalement soit tu sors costaud comme un sanglier, soit petit comme un Moscato."

"Villarreal était un des meilleurs tirages possibles à cette phase-là"

Pour autant Eric Di Meco estime que ce match aller est loin d'être gagné et qu'il faut prendre la mesure de l'exigence requise: "La Ligue Europa c'est dur. Pour les équipes hors du PSG qui est conditionné pour la Ligue des champions, c'est dur. Quand tu arrives en demi-finale tu as des adversaires comme Benfica, Bayer Leverkusen ou Liverpool..."

"Ce sont les supporters qui ont fait partir Marcelino, même si son nom n'est pas sorti et qu'il n'était pas là, si tu te fais sortir par lui, tu as des supporters qui vont tout remettre en question et se dire: 'On a fait partir un mec qui n'était pas une pompe...' Villarreal était un des meilleurs tirages possibles à cette phase-là, donc..."

Article original publié sur RMC Sport