OM: la théorie de Di Meco sur la gestion de Clauss et la sortie de Benatia

OM: la théorie de Di Meco sur la gestion de Clauss et la sortie de Benatia

Libre en juin 2025, Jonathan Clauss traverse une période difficile à l'OM. Sportivement, le latéral droit semble un peu en dessous du niveau qui lui a permis de prétendre à une place en équipe de France. Surtout, son cas semble érigé en exemple par la direction phocéenne. Mais pour Eric Di Meco, les deux saillies médiatiques de Medhi Benatia contre lui ont vocation à le pousser à quitter Marseille pendant l'été.

"Concernant Clauss, quand on en avait parlé la première fois et quand c’est Pablo Longoria qui en avait parlé, je disais que c’était dégueulasse de jeter en pâture un mec comme ça. Quand je vois que le directeur sportif du club (conseiller sportif, NDLR) fait la même sortie, en peut-être encore plus virulent, je suis en train de me demander s’il n’était pas en service commandé pour régler une erreur qui a été faite avant lui et même bien avant lui, par les dirigeants", a jugé le consultant ce lundi dans l'émission le Super Moscato Show sur RMC.

"Je m’explique. Jonathan Clauss, international, arrive en fin de contrat. C’est-à-dire le truc qu’il ne faut pas faire. Combien de fois ai-je dit que quand tu es dirigeant et que tu anticipes, deux ans avant la fin du contrat il y a la question de confiance. C’est soit tu prolonges, soit tu es vendu. Et là, ils se rendent compte que le petit Clauss va arriver en fin de contrat en juin 2025."

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Vendre Clauss "pour prendre quatre sous"

Plus que sa mauvaise sportive, qui peut arrive à chaque joueur, Eric Di Meco pense que Jonathan Clauss se voit reprocher sa volonté de ne pas encore avoir prolongé. A moins de 18 mois de la fin de son contrat, l'OM semble vouloir s'en débarrasser lors du prochain mercato estival. Une manière de ne pas faire comme le PSG avec Kylian Mbappé et de ne pas le laisser partir libre.

"A la fin de la saison, on va arriver à ce qu’il ne faut pas faire c’est-à-dire que le joueur peut faire sa dernière année tranquille pour partir en fin de contrat. Et Clauss, qui n’est pas malheureux à Marseille que ce soit sportivement, dans sa vie ou dans son contrat, ils se sont dit qu’il allait au bout de son contrat et que le club allait avoir zéro euro", a enchaîné Eric Di Meco sur le cas Clauss. "Medhi Benatia, il est juste là pour la sale besogne, c’est-à-dire tout faire pour que Clauss s’en aille à la fin de cette saison donc avant sa dernière année de contrat pour prendre quatre sous."

Avant de voir l'ancien latéral droit de l'OM ajouter: "Je ne vois pas autre chose que cette solution-là parce que je n’ai jamais entendu le petit Clauss défrayer la chronique ici à Marseille. Peut-être qu’il a eu un passage à vide oui, peut-être même qu’il s’est cru au-dessus du club quand il est devenu international et qu’il a été sollicité par des gros clubs. Mais quand même, cela ne mérite pas ce qu’ils lui font depuis dix ou quinze jours. Donc je me dis que s’ils vont à ce point-là au clash avec lui, c’est pour qu’il parte à la fin de la saison et qu’ils se prennent un petit chèque. Parce que sinon il va aller au bout de son contrat le petit, il n’est pas malheureux là. C’est ma théorie qui vaut ce qu’elle vaut. Quel est l’intérêt de faire ça à part plomber le mec?"

"C’est facile de mettre la pression tranquillement sur un joueur"

Accusé publiquement d'avoir levé le pied afin de se préserver en vue de l'Euro 2024 avec la France, Jonathan Clauss a aussi été cité ailleurs en Europe pendant le mois de janvier. Mais à l'arrivée, le défenseur de 31 ans reste un joueur de l'OM. Pour Eric Di Meco, cette affaire aurait dû être réglée en interne et non pas sur la place publique.

"Si à un moment donné il a eu des états d’âme, tu l’attrapes et tu lui dis: 'Si tu veux faire l’Euro, tu as intérêt de vite revenir dans le rang parce que sinon tu vas cirer le banc et Deschamps ne va pas te prendre'. C’est facile de mettre la pression tranquillement sur un joueur. Si tu veux que le gamin revienne sportivement et si tu ne veux pas le dévaluer, tu ne le flingues pas comme ça devant tout le monde."

Article original publié sur RMC Sport