OM-PSG: ancien joueur des deux clubs, Luccin a toujours ressenti plus de "pression" à Marseille pour les Classiques

Quel est le point commun entre Jean Djorkaeff, Laurent Fournier, Bernard Pardo, Stéphane Dalmat ou encore Kaba Diawara? Comme d'autres, tous ces anciens joueurs ont la particularité d’avoir quitté l’OM au cours de leur carrière pour rejoindre le rival parisien, sans être passé par une autre équipe entretemps.

L’anecdote vaut aussi pour Peter Luccin. L’enfant des quartiers Nord, révélé chez les Girondins, est encore un jeune milieu de terrain (21 ans) lorsqu’il quitte son "club de cœur" à l’été 2000 pour signer un contrat de six ans dans la capitale. Montant de l’opération: 90 millions de francs pour ce qui devient alors le plus gros transfert de l’histoire du PSG.

Mais l’international espoir déchante rapidement. Il ne reste qu’une année avant de refaire ses valises, cette fois direction l’Espagne et le Celta Vigo, puis l’Atlético. Retiré des terrains depuis 2014, Luccin est aujourd’hui entraîneur adjoint du FC Dallas, le club où il a terminé sa carrière de joueur. A trois jours du choc Marseille-Paris, il était l’invité ce jeudi de Génération After sur RMC.

"Vraiment différent" à Marseille

"J’ai de gros souvenirs de ces Classiques. On en parlait presque un mois avant entre joueurs. Mon troisième Classique était avec Paris, vous imaginez ce que j’ai reçu… Mais c’était énorme! Ça a été difficile de quitter Marseille, y compris pour ma famille. On ne m’a pas accueilli les bras ouverts à Paris, il a fallu faire une réunion avec les supporters pour qu’ils comprennent que j’étais là pour donner le maximum. Tout est rentré dans l’ordre après le premier match", s’est-il souvenu.

Mais alors dans quel club a-t-il ressenti le plus de pression? "Je vais vraiment dire ce que je pense. A Marseille, on vit la pression différemment. On la sent de n’importe quelle partie de la ville. On sent cette pression, cet engouement. C’était complètement différent à Paris. Je ne sentais pas spécialement cette pression où je vivais à Paris. On la sentait plus à l’intérieur du club alors qu’à Marseille je savais qu’en sortant de ma maison je pouvais tomber sur une dizaine de personnes qui allaient me parler de ce match. C’était vraiment différent", a-t-il confié.

Article original publié sur RMC Sport