Olivier Létang portera la flamme olympique à Lille, le président du Losc répond aux critiques

Olivier Letang, alors dirigeant de Rennes en décembre 2018, entend bien porter la flamme olympique à Lille le 2 juillet.
DAMIEN MEYER / AFP Olivier Letang, alors dirigeant de Rennes en décembre 2018, entend bien porter la flamme olympique à Lille le 2 juillet.

JEUX OLYMPIQUES - Ce porteur de la flamme olympique créé la polémique. Lors du passage de la flamme olympique à Lille le 2 juillet prochain, le président du Losc, Olivier Létang, portera la torche. Une situation qui a suscité la controverse. La raison ? Le club lillois a refusé de libérer Lucas Chevalier, Bafodé Diakité et Leny Yoro, appelés par Thierry Henry, le sélectionneur de l’équipe de France olympique.

Jeux olympiques de Paris 2024 : à J-50, on vous raconte les premiers JO féminins organisés en 1922

Si Olivier Létang est en droit de refuser que les joueurs de son club participent aux JO, les critiques envers lui reposent essentiellement sur un paradoxe. Le président du Losc s’apprête à célébrer l’olympisme en portant la flamme, mais refuse que ses joueurs représentent la France aux Jeux Olympiques.

« Il n’y a pas d’ambiguïté » pour Olivier Létang

Face aux critiques, Olivier Létang s’est défendu dans des propos rapportés par L’Équipe. « Il n’y a pas d’ambiguïté et pas de débat. Les Jeux Olympiques sont un évènement formidable, exceptionnel. Je suis français et je soutiens mon pays » a-t-il ainsi déclaré. « Parce que je ne libère pas nos joueurs, je n’aurais pas le droit de porter la flamme olympique ? Et je ne peux pas non plus participer au marathon des Jeux Olympiques avec ce raisonnement ? Encore une fois, ce sont deux choses différentes », veut croire l’ancien dirigeant du PSG.

Et de justifier sa décision par les matches importantissimes que disputera le Losc durant l’été.« Les JO, c’est fabuleux, mais la possible qualification en Ligue des champions, c’est notre truc à nous et important pour la France également », a-t-il assuré.

Le Lillois a expliqué qu’il aurait volontiers libéré ses joueurs, si le club n’avait pas joué les barrages de la Ligue des Champions qui tombent pile au milieu du tournoi de foot des JO.

À voir également sur Le HuffPost :

Bixente Lizarazu a bien rigolé de cette bourde de TF1 avec Jonathan Clauss et sa mère

Kylian Mbappé au Real Madrid : « je n’étais pas malheureux au PSG », mais…