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Olivier Goy, atteint de la maladie de Charcot : "À partir du moment où tu acceptes la mort, tu n’as plus peur"

Changer le regard sur le handicap et transmettre un message fort en faveur de l’inclusion, c’est l’ambition de "Différent.e.s", notre nouveau format. Pour l’incarner, qui mieux que Salim Ejnaïni : cavalier de Jumping, sportif, conférencier, entrepreneur… et non-voyant ? Comment vit-on avec une "différence", comment apprend-on à s'accepter soi et à accepter le regard de l'autre ? Parcours cabossés, destins contrariés et incroyables leçons de vie : Salim Ejnaïni recueille les témoignages de nos invités extra-ordinaires. Des histoires fortes et inspirantes autour de la résilience et du vivre-ensemble…

Diagnostiqué d'une sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi connue sous le nom de maladie de Charcot, Olivier Goy a traversé de sombres périodes au cours de ces derniers mois. Pour autant, il n’a jamais cessé de se battre et de multiplier les initiatives pour faire connaître cette pathologie. Pour Yahoo, ce père de famille, dont les jours sont comptés, s’est notamment confié sur son rapport à la mort et a fait part de son souhait d’éveiller les consciences sur le handicap.

Comme le rappelle l’Inserm, la sclérose latérale amyotrophique est une maladie dégénérative grave et handicapante qui conduit au décès dans les 3 à 5 ans qui suivent le diagnostic. Elle atteint progressivement les neurones et entraîne une faiblesse musculaire puis une paralysie. Si aucun traitement curatif n’est encore disponible, les perspectives à moyen terme sont encourageantes.