Olivier Faure révèle sur Twitter le courrier hallucinant de racisme qu’il a reçu

Olivier Faure photographié lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale au mois d’avril (illustration).
Olivier Faure photographié lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale au mois d’avril (illustration).

POLITIQUE - Olivier Faure en convient. Comme d’autres responsables politiques, il reçoit par dizaines des courriers, comportant souvent des lettres ordurières, voire des menaces de mort. Mais ce mardi 5 septembre, le Premier secrétaire du Parti socialiste a révélé un spécimen particulièrement déroutant.

« Parmi tous les courriers et mails que je reçois d’électeurs de l’extrême droite, celui-là a le mérite d’être une bonne synthèse de tous les autres. La banalisation de l’extrême droite libère les pulsions les plus folles », a commenté sur X (ex-Twitter) le député de Seine-et-Marne, en joignant à sa publication une photo dudit courrier.

« Ennemis de l’intérieur »

Sur cette lettre, sa photo apparaît aux côtés d’un texte hallucinant de racisme et de violence. Qualifié de « chinetoc » en raison de ses origines vietnamiennes, Olivier Faure y est désigné comme un « représentant de l’anti-France » comptant parmi les « ennemis de l’intérieur ».

Entre deux allusions racistes (dont une référence aux « Français de papiers » figurant désormais parmi le vocabulaire des Républicains), l’auteur de ce courrier invoque tantôt le maréchal Pétain tantôt Hitler, dans un charabia concluant par la nécessité de « gazer toutes les races inférieures ».

Sur le réseau social, de nombreux élus ont apporté leur soutien à Olivier Faure, comme le président du groupe PS à l’Assemblée Boris Vallaud, l’écologiste Sandrine Rousseau, l’insoumis Carlos Martens Bilongo ou encore la présidente PS de la région Occitanie Carole Delga.

« Portez plainte, sans hésiter. Nous serons à vos côtés pour réclamer des sanctions exemplaires contre ceux qui, en vous ciblant, haïssent la démocratie, salissent la République et défigurent l’humanité », a réagi de son côté la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).

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